Rugby : comment Decazeville pourrait ne pas monter en Fédérale 2 ?

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  • Les Decazevillois ont un pied et quatre orteils en Fédérale 2.
    Les Decazevillois ont un pied et quatre orteils en Fédérale 2. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Philippe Cauffet

Cinquante-trois points d’avance, sept essais à zéro et un bonus offensif en prime. Après un 16e de finale aller de Fédérale 3 à sens unique dimanche (56-3), difficile d'imaginer les Decazevillois manquer l'accession en dilapidant une telle avance au retour, le 22 mai, à Vincennes.

56 à 3, un tel scénario était presque inenvisageable juste avant la rencontre, dimanche. Par respect pour l’adversaire, Vincennes, et surtout pour ce niveau de compétition, où les rencontres sont habituellement serrées, disputées et accouchent d’un score étriqué qu’il faut confirmer au match retour.

Finalement c’est Aurélien Panis, le préparateur physique decazevillois, qui avait raison : « On a fait le plus dur contre Aix-les-Bains et Aubagne. »

De là à penser que le Sporting a validé son ticket pour la Fédérale 2, il n’y a qu’un pas que finalement personne n’ose franchir. Non seulement parce qu’il y a un match retour à faire, mais également par respect pour une équipe de Vincennes qui n’a jamais fermé le jeu, s’évertuant à buter contre à la défense decazevilloise, à plier sous les plaquages des Bastien Pons, Loïc Rouquette, Clément Foulquier ou encore Boris Lac, pour ne pas citer l’équipe entière.

Aussi, dimanche soir, dans la chaude soirée autour du barnum du stade Camille-Guibert, on refaisait, certes, le match, mais on se retenait surtout de trop fêter cette accession qui tend les bras aux coéquipiers de Quentin Fiches.

Encore 8 heures de bus et 80 minutes de jeu

Joueurs, entraîneurs, dirigeants ne s’attendaient pas à pareil scénario quand ce Sporting terminant quatrième de poule a dû passer par la case barrages, avant de se peler une double confrontation contre Aubagne, qualificative au nombre d’essais inscrits.

Le Sporting n’est pas loin d’avoir rendu une copie parfaite. Alors les plus chagrins vont voir une seconde période, difficile, mais les plus ambitieux vont louer le jeu prôné par Tim Bowker. Avec ses lignes arrières où l’alternance entre les centres, Joran Vidal associé à Thomas Sigal, a parfaitement fonctionné quand Thomas Fernandez prenait l’intervalle. Finalement, n’avoir jamais pu compter sur un groupe au complet durant une saison âpre, et dure à souhait, n’a pas porté préjudice à des entraîneurs decazevillois sûrs de leur rugby.

Mais il va falloir faire les 8 heures de bus qui séparent Decazeville de Vincennes et son terrain synthétique, véritable inconnue de la rencontre. Puis attendre encore 80 minutes pour voir le Sporting atteindre, sauf scénario complètement improbable, un objectif que l’on croyait presque impossible en passant par les barrages.

Quand seuls 22 joueurs et leur staff croyaient en la magie du sport. C'est peut-être pareil du côté des Vincennois. Alors dimanche, les Decazevillois devront mettre fin à ces espoirs pour ne pas être victimes, à leur tour, d'une remontée fantastique.

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