Impôts : envoyer sa déclaration de revenus en retard peut coûter cher, voici ce que vous risquez

La date limite pour faire sa déclaration d'impôts approche, et mieux vaut ne pas manquer le coche. Le Code général des impôts prévoit une majoration de 10 % en cas de non-déclaration dans les 30 jours qui suivent une mise en demeure, notifiée par pli recommandé.

La majoration grimpe à 40 % lorsque la déclaration ou l'acte n'a pas été déposé dans les trente jours suivant la réception d'une mise en demeure, et à 80 % si le Fisc découvre une activité occulte, c’est-à-dire un travail non déclaré ou bien une activité illégale.

La majoration s'accompagne aussi d'indemnités, équivalentes à 0,20 % de l'impôt pour chaque mois de retard. 

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Qu'est-ce que je risque en cas d'erreurs dans ma déclaration ?

"Le droit à l'erreur" est permis au moment d'envoyer sa déclaration de revenus. Aucune majoration ne sera retenue contre vous s'il vous faut revenir sur votre déclaration après la date limite, mais les intérêts de retard de 0,20 % s'appliqueront quand même.

En cas d'erreur, il est possible de rectifier le tir en ligne sur impots.gouv.fr, ou bien d'adresser un courrier à votre Service des impôts des particuliers près de chez vous.

Jusqu'à quand je peux envoyer ma déclaration ?

Voici un petit rappel des dates limites pour effectuer sa déclaration de revenus, selon les départements :

• 1ère zone rassemblant les départements du numéro 01 à 19 : mardi 24 mai 2022
• 2ème zone rassemblant les départements du numéro 20 à 54 (et les deux départements de la Corse) : mardi 31 mai 2022
• 3ème zone rassemblant les départements du numéro 55 à 974/976 : mercredi 8 juin 2022

Les déclarations peuvent se faire en ligne aux dates indiquées au-dessus, ou bien jusqu'au 31 mai sous format papier. Le formulaire de déclaration peut être procuré dans votre Service des impôts des particuliers, ou bien sur impots.gouv.fr

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