À Paris, la Halte fait peau neuve
Après des mois de doute et d’interrogations, Quentin Devos a repris la Halte des taxis dans le 13e arrondissement de Paris, un "bistrot de quartier" qui ouvre ses portes après quatre mois de travaux. Rencontre avec le propriétaire natif de Saint-Amans-des-Côts pour qui l’horizon est désormais dégagé.
Pour la Halte des taxis, les mois se suivent et ne ressemblent pas. Passé par la case Covid et les restrictions qui vont avec, l’horizon de la petite adresse conviviale du 13e arrondissement s’était sérieusement obscurci.
Pour Quentin Devos, le gérant depuis peu de la brasserie, l’aventure aurait même pu s’arrêter là. C’était sans compter sur l’abnégation du jeune homme natif de Saint-Amans-des-Côts, heureux aujourd’hui d’avoir fait renaître l’établissement dont le nom fait référence à l’ancienne destination de la place attenante, réservée, vous l’aurez compris, aux taxis de la capitale.
Désormais sienne, la Halte, dont le nouveau nom s’est allégé des fameux taxis, s’est même payé un petit lifting qui préfigure le renouveau de cette adresse qui s’inscrit résolument dans l’avenir.
"Nous avons fermé quatre mois pour tout refaire. La salle, la terrasse mais surtout la cuisine qui permet désormais de travailler dans des conditions plus confortables, se félicite le trentenaire viadénois qui a confié la rénovation à un Aveyronnais en la personne de Jean-Marie Lacombe.
"Le résultat est superbe, poursuit Quentin. Très dans l’air du temps, avec des banquettes en cuir et velours dans une ambiance résolument industrielle." Que dire enfin de la façade qui se pare d’un vert acidulé qui n’est pas sans rappeler les teintes de l’Aubrac.
"On nous voit beaucoup mieux" valide le patron qui n’est d’ailleurs pas le seul à faire ce constat. Depuis le lifting maison, la clientèle qui passait souvent sans s’arrêter a pris l’habitude de faire une halte chez Quentin. Que dire aussi des touristes – de retour dans la capitale – qui découvrent cette mini-enclave aveyronnaise dans un quartier où les fresques murales en font désormais un des lieux parisiens incontournables du "street-art".
"C’est une clientèle que nous n’avions pas avant la rénovation des lieux." Idem pour les trentenaires dynamiques qui poussent aujourd’hui plus facilement les portes de la Halte, bien aidés, il faut le dire, par une carte qui fleure bon l’Aveyron. Aux côtés des classiques de la brasserie, comment ne pas résister à une "petite pause farçous" qui fait une entrée plus que remarquée sur la carte de la Halte.
"Les gens se les arrachent", s’amuse Quentin qui a même fait de cette petite galette aux herbes, la star de son burger végétarien… Pour la Halte, tous les voyants sont au vert. Et l’horizon résolument bleu pour le jeune propriétaire qui vient de s’offrir avec un autre Aveyronnais, la gérance du dans le 15e arrondissement.
"Une opportunité" pour le chef d’entreprise associé à Cédric Vilovar, natif comme lui de Saint-Amans-des-Cots, toujours très attaché à ses racines aveyronnaises. "Petit à petit, j’ai retrouvé ici la bande de potes que j’avais en Aveyron, termine Quentin. Franchement, je me régale !"
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