Decazeville communauté : la culture et le social attisent les tensions

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  • Le conseil s’est tenu  dans la salle Puy de Wolf.
    Le conseil s’est tenu dans la salle Puy de Wolf.
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GDM

Les motifs de discussion et de débat ont été nombreux lors d’une réunion tendue. Ce qui devient la norme...

La séance de Decazeville communauté, jeudi soir, s’est déroulée dans une atmosphère pesante de chaleur. Durant la première partie de cette réunion, le président, François Marty, a égrené les dossiers sans que le moindre d’entre eux ne suscite un débat de fond. Et, au moment du vote, pour la plupart, on entendait : "Approuvé à l’unanimité !".

"Rythme de croisière"

C’est le sujet des attributions de subventions au secteur culturel (en direction des associations Mescladis, Hier un village, ASPIBD, Les Porteurs de toiles et le Syndicat d’initiative de Firmi) qui a animé en fin de séance, les élus de la communauté de communes avec notamment Jean-Pierre Baldit, l’un des représentants de la municipalité d’Aubin, qui regrette profondément que "le budget culture ne soit qu’une variable d’ajustement. On espère retrouver un budget culture d’avant Covid, il est temps qu’il retrouve son rythme de croisière", a-t-il insisté, appuyé par Roland Joffre, le maire de Livinhac-le-Haut. Lors du vote, six abstentions et trois votes contre ont été comptabilisés.

Par ailleurs, la baisse des tarifs de la billetterie pour la saison 2022-2023 a été remarquée et la technicienne d’expliquer que "ces tarifs ont été adaptés au nombre des spectacles payants et ils sont moins élevés car le nombre de spectacles est moins important".

Transport scolaire

C’est ensuite le tarif des élèves non ayants droit au transport scolaire, dont le montant annuel de la carte de transport a été fixé à 444 euros, qui a fait s’élever certaines voix, comme celle de Pascal Mazet, qui a clairement déclaré : "C’est trop cher, je voterai contre". Une nuance était apportée, précisant que cela concernait un public hors communauté de communes très peu nombreux qui bénéficie toutefois d’un remboursement de 120 €. Enfin, l’attribution des subventions aux accueils de loisirs d’été a, elles aussi, suscité l’intérêt et un débat.

André Martinez, pour Aubin, considérant qu’ils doivent être ouverts à l’ensemble des enfants sans distinction, et Laurence Wenzek, pour Livinhac-le-Haut, soulignant "la nécessité de se mettre autour de la table pour discuter car il y a une vraie demande des familles et des communes qui en ont besoin. C’est un travail de longue haleine, il y a une vraie attente". Et l’ensemble des élus de Decazeville communauté d’en convenir.

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