Le projet de loi "pouvoir d'achat" promis en juin, ça va contenir quoi ?

  • Le chèque alimentaire serait pour l'instant la seule nouvelle mesure de ce projet de loi.
    Le chèque alimentaire serait pour l'instant la seule nouvelle mesure de ce projet de loi. Archives CP
Publié le , mis à jour

Priorité du nouveau gouvernement Borne, qui a tenu son premier Conseil des ministres ce lundi 23 mai, ce projet de loi devrait contenir plusieurs mesures, déjà en place ou à mettre en œuvre, pour aider les Français à lutter contre l'inflation. On fait le point.
 

"Aider tous les Français et réduire leurs dépenses contraintes", telle sera selon Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement, la profession de foi du projet de loi Pouvoir d'achat, l'une des priorités du gouvernement d'Elisabeth Borne et déjà sur un coin de la table du premier conseil des ministres de la nouvelle mandature. Et un premier projet de loi devrait être dessiné avant les élections législatives des 12 et 19 juin, selon la porte-parole. C'est-à-dire dans les deux semaines qui viennent.

En clair, une aide matérielle aux Français face à la hausse des prix, que ce soit dans l'énergie, le carburant ou l'alimentation. Comment cela va-t-il marcher ?

Vers un chèque alimentation de 60 € ?

Selon Ouest France, des aides spécifiques seront mises en place pour chaque secteur, mais pour l'instant, peu de nouveautés sont dans les tuyaux. En revanche, plusieurs aides existantes devraient être maintenues ou prolongées, comme le bouclier tarifaire sur le gaz et l'électricité, qui devrait être prolongé jusqu'à fin 2022, ou la ristourne sur le prix des carburants, mise en place le 1er avril, même si elle pourrait être plus ciblée dès cet été, comme l'évoquait l'ancien (et actuel) ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Une nouvelle aide complémentaire pourrait être mise en place à destination des Français qui se rendent au travail en voiture, selon CNews.

Le gouvernement évoque également un chèque alimentation, promesse d'Emmanuel Macron durant sa seconde campagne présidentielle, qui le destinait aux classes modestes et moyennes, ainsi qu'aux jeunes de 18-25 ans. Ce "chèque alimentaire" pouvant aller jusqu'à 60 € pourrait profiter environ 8 millions de Français.

Selon Ouest France reprenant les propos d'Olivia Grégoire, le gouvernement entend également agir sur le pouvoir d'achat "par le biais des prestations sociales, des cotisations des indépendants, du traitement des fonctionnaires ou encore la prime Macron", qui "ne sera plus exceptionnelle mais pérenne". Le gouvernement entend "augmenter les prestations sociales, à commencer par les petites retraites", mais aussi "inciter les entreprises à améliorer la rémunération de leurs salariés", note L'Indépendant. Le Monde relève lui que "le gouvernement revalorisera le traitement des fonctionnaires" en relevant le point d'indice de la fonction publique. D'après CNews enfin, la prime Macron, renommée "prime pouvoir d'achat" par le principal intéressé, verrait son plafond passer de 1 000 € à 3 000 €, versés par les entreprises à leurs salariés, "sans charge ni impôt mais sous condition de signer l'accord d'intéressement".

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