Decazeville. VIDEO - Rugby : fiesta decazevilloise dans Paris "by night"

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  • Les émotions d’après-match, bien que moins partagées du fait qu’elles se soient déroulées loin de Camille-Guibert, étaient bien au cœur de ce dimanche historique pour le Sporting. Les émotions d’après-match, bien que moins partagées du fait qu’elles se soient déroulées loin de Camille-Guibert, étaient bien au cœur de ce dimanche historique pour le Sporting.
    Les émotions d’après-match, bien que moins partagées du fait qu’elles se soient déroulées loin de Camille-Guibert, étaient bien au cœur de ce dimanche historique pour le Sporting. CPA - Philippe Cauffet
  • Les émotions d’après-match, bien que moins partagées du fait qu’elles se soient déroulées loin de Camille-Guibert, étaient bien au cœur de ce dimanche historique pour le Sporting. Les émotions d’après-match, bien que moins partagées du fait qu’elles se soient déroulées loin de Camille-Guibert, étaient bien au cœur de ce dimanche historique pour le Sporting.
    Les émotions d’après-match, bien que moins partagées du fait qu’elles se soient déroulées loin de Camille-Guibert, étaient bien au cœur de ce dimanche historique pour le Sporting. CPA - Philippe Cauffet
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    Les émotions d’après-match, bien que moins partagées du fait qu’elles se soient déroulées loin de Camille-Guibert, étaient bien au cœur de ce dimanche historique pour le Sporting. CPA - Philippe Cauffet
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Philippe Cauffet

Focus sur les célébrations de la montée en Fédérale 2 de Decazeville acquise à Vincennes dimanche 22 mai, au terme d'un 16e de finale de Fédérale 3 remporté aisément (56-3 à l'aller, 12-19 au retour).

Être promu en Fédérale 2 à deux pas de Paris donne forcément des idées. Les petits ruisseaux de larmes versées sur la pelouse de Vincennes se sont ainsi vite transformés en grandes rivières de boissons à consommer, habituellement avec modération, sauf le jour où le SCD remonte en Fédérale 2 !

Aussi, la vie parisienne est simple et grandiose lorsque le Decazevillois de la capitale, Joris Segonds (Stade Français, Top 14), comme le gosse qu’il était il y a peu de temps encore autour des mains courantes de Camille-Guibert, enfile le tee-shirt bleu "Montée en Fédérale 2". Impossible de résister, car pour Joris, ce sont ses potes cantalous et Decazevillois qui accèdent au niveau tant convoité. Et finalement, c’est toute sa jeunesse affublée de ce maillot qui rejaillit à la buvette du stade de Vincennes.

Il n’est jamais venu à l’idée d’un joueur ou d’un accompagnateur qu’il fallait rentrer, dimanche après l’officialisation de cette si chère accession (12-19 au retour, 56-3 à l’aller). Les pauvres chauffeurs de bus faisant contre mauvaise fortune bon cœur, cédant sous la pression alors que les paroles de Nadau et de "Mon Dieu, que j’en suis à mon aise ", devenaient l’hymne officiel des phases finales du Sporting.

Cœur et chœur

Oublié le Covid et les saisons galères complètement tronquées. Les embrassades sont légion, bras dessus, bras dessous. Plus personne n’a envie de se claquer huit heures de bus. Il faudra bien rentrer et si la décence nous empêche de tout raconter, l’intimité de ce groupe est mise à nu car les ciel et blanc ont choisi de nous ouvrir grand leurs cœurs mais aussi leurs chœurs et le répertoire intarissable de chansons. Comme à Montpellier, voilà 15 jours après une qualif’déjà mémorable sur le terrain d’Aubagne (28-26 à l’aller, 19-17 au retour), ces gamins respectueux savent devenir dingues, le temps d’une soirée, mais toujours dans le respect et le savoir-vivre. Alors certains vont dire, "ce n’est qu’une simple montée de division ". Certes, mais dans le Bassin, comme le dit avec ses mots le demi-de-mêlée Romain Vidal, "on n’est pas 22, mais 10 000 sur le terrain ". Il ne croit pas si bien dire.

8es de finale : face à Servian le 5 juin

Les phases finales se poursuivent pour le SCD qui sera opposé en 8es aux Héraultais de Servian-Boujan. Une rencontre déjà programmée le 5 juin et qui se déroulera sur terrain neutre, le lieu restant à déterminer (logiquement ni en Aveyron, ni dans l’Hérault).

Lundi matin, Decazeville s’est réveillée le cœur empli de joie car les enfants de Camille-Guibert se sont sorti tripes et boyaux simplement pour faire rêver ce peuple, comme ils disent, le rendre fier. Car finalement, ce Decazeville-là est une entité à part entière, une sorte d’ovni dans le paysage aveyronnais. Dimanche soir à Paris, on pouvait entendre : "Ici, ici, c’est Decaze ! " On pouvait même voir le sourire stupéfait de Parisiens en vadrouille découvrant cette bourgade du Bassin houiller, son église, son bar et, surtout, son équipe de rugby. Maintenant qualifié pour les 8es, c’est l’aventure des joueurs qui commence. Elle n’appartiendra qu’à eux (ou presque). Ils le confient sans se prendre pour les meilleurs : " Il faut aller au bout. "

Au bout de quoi ? Personne ne le sait encore. Ce qui est sûr et certain en revanche, c’est qu’ils ont déjà marqué l’histoire du Sporting. Le jour se lève sur le Bassin, le bus déboule place de la Vitarelle et Decazeville est en Fédérale 2.

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