Arvieu. La passionnante histoire des cimetières

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  • Visite au cimetière actuel.
    Visite au cimetière actuel.
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CORRESPONDANT

Dans le cadre du Printemps des Cimetières, Julie Duponchel, des Patriminots, habitant Caplongue, a guidé de nombreux villageois à travers l’histoire d’Arvieu par la visite de ses cimetières disparus et présent. Avec l’idée que "plus on est proche de Dieu, plus on est sous sa protection", les Arvieunois se faisaient inhumer autour de l’église.

Le premier cimetière connu du village se situait au sud de l’église et des squelettes ont été découverts au sous-sol de la tour de l’ancien couvent. À Arvieu, les inhumations proches des habitations et de l’église posaient des problèmes sanitaires. Aussi, quand la déclaration royale du 20 mars 1776 obligea les villes et les bourgs à déplacer leur cimetière hors de l’enceinte des habitations, le petit cimetière d’Arvieu fut transféré sur l’actuelle petite place du Vallat. Puis, ce dernier fut remplacé par celui que nous connaissons.

En 1942, les prisonniers allemands furent chargés d’en déterrer les ossements. Certaines familles ont pu récupérer des ornements de tombes de leurs défunts, dont quelques croix sont encore présentes dans leurs propriétés, alors que quelques stèles ou plaques ont pris place dans le nouveau cimetière.

Julie a fait remarquer des tombes ayant un intérêt particulier sur les plans architectural et historique, comme celles des étrangers ayant laissé leur vie sur le chantier de la construction du barrage en 1952. Chaque participant a pu enchérir la visite guidée par des anecdotes personnelles ou des témoignages transmis par leurs parents ou grands-parents.

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