Rodez. Laurence Destruel : "Il y a une reprise de flambeau à l’Amicale des Aveyronnais de Toulouse"
Présidente de la structure depuis 2017, cette avocate, née à Rodez et installée dans la Ville Rose, se réjouit notamment "du caractère intergénérationnel" d’une association qui a soufflé, voilà quelques jours, les bougies de son demi-siècle. Forte de plus de 400 familles adhérentes, elle ne manque pas de projets, dont le retour du marché de pays en mars 2023. Peut-être pas sur la place du Capitole...
Comment se porte l’Amicale des Aveyronnais de Toulouse et de la Haute-Garonne ?
Elle est en pleine reconstruction ! Nous sortons, à l’instar de tout le tissu associatif, de deux années difficiles. Mais, nous n’avons jamais baissé les bras. Depuis une trentaine d’années, l’Amicale joue la carte intergénérationnelle et ça crée des liens. Du coup, si certaines activités ont dû être reportées, d’autres ont bien eu lieu durant cette longue période.
Que proposez-vous justement à vos sociétaires ?
Nous comptons 400 familles adhérentes à Toulouse et dans tout le département. Au menu, chaque année, on essaie de faire la part belle au festif et au sportif : banquets, sorties culturelles, une randonnée par mois (entre trente et quarante participants à chaque fois), quilles de huit, arbre de Noël pour les enfants (le Noël aveyronnais avait lieu le 31 janvier, NDLR), un séjour touristique de trois jours...
Quels sont les projets majeurs ?
La prochaine manifestation est fixée dimanche 26 juin avec une journée à Moissac et Auvillar. à l’image de ce qui se fait à Paris avec La Nuit du Rouergue, nous aimerions proposer un événement de cette nature. Nous allons également nous rapprocher d’Aveyron WorldWide, réseau qui a récemment organisé un repas pour les Aveyronnais de Toulouse ayant réuni près de cent convives et voulant remettre le couvert bientôt. Nous devons absolument profiter de cette dynamique et nous apporter mutuellement.
Pour organiser, par exemple, le marché place du Capitole ?
Après trois années blanches (une en 2019 à cause des gilets jaunes, les deux suivantes du fait de la pandémie), cet événement doit revenir en effet en mars 2023. En effet, nous avons besoin de bras, de bénévoles, car c’est une organisation très lourde, sur deux jours, avec une soirée le vendredi, soixante exposants. En revanche, rien n’est encore décidé définitivement mais il n’aura peut-être pas lieu sur l’emblématique place du Capitole.
Vous venez de fêter les 50 ans de l’Amicale à Saint-Orens. êtes-vous satisfaite de la journée ?
Ce rendez-vous a vraiment été très apprécié, confirmant ainsi que l’amicalisme est une belle histoire de transmission, qu’il y a une reprise de flambeau par la nouvelle génération et que les traditions perdurent. Il y avait quatre anciens présidents : Laure Arcier, Alain Gaubert, Roland Malgouyres et Jean-Claude Bruel.
Paris a la chance d’avoir L’Oustal, où vous avez d’ailleurs résidé. Peut-on imaginer un tel bâtiment d’accueil pour les étudiants et jeunes travailleurs aveyronnais à Toulouse ?
Pourquoi pas ! Mais, il y a deux leviers importants qu’il faut combiner : une volonté politique forte et du potentiel financier. C’est un dossier d’ampleur. Dans un premier temps, à l’occasion de la refonte du site internet, dont la nouvelle version devrait être bientôt en ligne, on va proposer un système de petites annonces.
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