Piqûres sauvages en Aveyron : sécurité renforcée dans les discothèques
Une première plainte a été déposée dans le département.
Jusqu’alors, Jean-Michel Lemourier touche du bois. Son établissement de nuit, Le Privilège, à Onet-le-Château, n’a pas encore été victime de piqûres sauvages. Pourtant, le phénomène inquiétant a récemment gagné l'Aveyron avec la plainte d'un jeune homme déposée au commissariat de Rodez.
« Nous ne sommes à l’abri de rien mais dès que j’ai entendu parler de cela, on a pris des dispositions supplémentaires de sécurité. Les forces de l’ordre sont d’ailleurs venues nous prévenir rapidement », explique le gérant de discothèque avant de détailler ces nouvelles mesures : un double filtrage à l’entrée avec demande de palpations – « On n’a pas le droit de fouiller les gens donc on leur demande d’ouvrir leurs sacs et vider leurs poches, s’ils refusent ils n’entrent pas », précise-t-il –, trois agents de sécurité, la présence d’un maître-chien sur le parking et une attention toute particulière aux jeunes filles…
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"Ne tombons pas dans la psychose"
« Dès que l’équipe voit qu’une cliente est mal, on se rapproche d’elle au plus vite », explique encore celui qui compte de nombreuses années d’expérience dans le milieu de la nuit. Et qui après la crise Covid et les diverses fermetures se serait passé volontiers de ce nouveau phénomène…. « Ne tombons pas dans la psychose néanmoins, car il suffit qu’on en parle trop pour que quelques déséquilibrés s’emparent du phénomène, craint Jean-Michel Lemourier. Plus que jamais, le plus important c’est d’avoir un bon filtrage à l’entrée ».
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