Villefranche-de-Rouergue. Anaïs Friperie, la seconde main pour l’environnement
En bas des allées Aristide-Briand, ça brasse dur côté fringues et c’est à qui trouvera son bonheur parmi les robes, pulls, jeans et vestes de seconde main qu’offre à la vente le stand d’Anaïs Friperie tout au long de l’année. Une aubaine pour les petites bourses, durement mises à l’épreuve en ces temps d’inflation, et un vrai geste en faveur de l’environnement !
La nouvelle génération ne fréquente que peu les marchés
"Le marché des TLC (textiles, linge, chaussures) a pris de l’ampleur au cours des dernières décennies mais seuls, 20 % sont versés à la friperie locale. La plus grosse partie suit la filière de recyclage : fabrication de fil, de feutre, de matériaux d’isolation (15 %), chiffons d’essuyage (16 %), déchets ultimes pour alimenter les cimenteries (8 %) tandis que 34 % partent à l’export" détaille Anaïs Pelamourgues qui ne peut miser que sur la vente des vêtements d’occasion pour faire réellement tourner son affaire. "Une petite entreprise familiale qui emploie 25 personnes grâce à ces 150 bornes de récupération de textiles (SRCE) disséminées sur l’axe Toulouse-Montauban-Albi-Castres et la vente sur une quinzaine de marchés d’Occitanie."
Mais depuis l’épisode "Covid", les temps sont durs et si la vente en magasins (Toulouse et Rabastens) se maintient, les étals non sédentaires accusent une baisse significative : "Les gens âgés ont peur du réemploi et la nouvelle génération très encline à la friperie ne fréquente les marchés qu’occasionnellement" se désole Anaïs, écologiste de la première heure et patronne soucieuse de l’avenir de ses salariés.
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