Escrime : des champions ont rendu visite aux jeunes du club de Rodez

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  • La relève de l’ERA a rencontré les épéistes qui font briller le club sur les pistes nationales et internationales.
    La relève de l’ERA a rencontré les épéistes qui font briller le club sur les pistes nationales et internationales. Centre Presse - Jose A. Torres
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Guillaume Verdu

Les épéistes internationaux Alexandre Bardenet et Mathias Biabiany ont rendu visite aux enfants de l’ERA, mercredi 1er juin, à la salle d’armes.

Petite surprise à la fin de l’entraînement. Une vingtaine d’enfants de l’Escrime Rodez Aveyron, âgés de 8 à 11 ans, ont reçu la visite de champions du club, mercredi 1er juin, à l’issue de leur séance dirigée par Samuel Jau.

Les jeunes pousses ont pu rencontrer à la salle d’armes de l’Amphithéâtre Mathias Biabiany et Alexandre Bardenet, deux membres de l’équipe première du club, habitués à fouler les pistes des compétitions nationales et internationales. Le second a d’ailleurs été sélectionné, dernièrement, pour prendre part aux championnats d’Europe avec l’équipe de France, en juin en Turquie. Ils ont été accompagnés lors de cette rencontre par Jonathan Bonnaire, le président de l’ERA et ancien escrimeur de niveau international, et Mickaël Goubert, qui s’est illustré dernièrement en devenant champion de France National 2.

"Cela fait bizarre de les rencontrer. J’aimerais bien devenir comme eux", a apprécié Paul, 8 ans, après avoir fait signer l’un de ses gants par Alexandre Bardenet.

"Tout est possible"

"On a commencé au même âge que vous. Les résultats du week-end dernier montrent que les jeunes Ruthénois peuvent aller très haut, a annoncé Jonathan Bonnaire aux jeunes pousses du club, en référence au titre de champion de France décroché par l’équipe féminine M20, dimanche. Cela prouve que si vous avez envie de faire des grandes choses, que ce soit en escrime ou dans d’autres domaines, tout est possible."

Si cette rencontre pourrait se montrer inspirante à l’égard des enfants, elle a aussi eu le mérite de rapprocher les différentes composantes du club. D’autant que Bardenet et Biabiany, pensionnaires de l’Insep, n’ont pas l’occasion de se rendre à l’Amphithéâtre toutes les semaines.

"Une journée comme une aujourd’hui montre qu’il y a de la vie dans le club, que nous ne sommes pas juste une usine à champions, appuie le président. On veut répéter ce genre d’opération, que nous n’avons pas pu mener durant le Covid. Cela permet de cultiver l’esprit club."

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