Aveyron : un vent de renouveau sur l'union locale de la CGT

Après trois mandats - soit 12 ans- à la tête de l'Union locale Rodez-Onet de la CGT, Didier Pons a été remplacé ce vendredi 3 juin dans ces fonctions par Fabrice Massoulié, nouveau secrétaire général. C'est la salle du comité d'entreprise de l'usine Bosch qui accueillait le congrès de l'union locale Rodez-Onet, qui représente, à travers 72 syndicats, 1544 syndiqués sur les quelque 3300 au niveau départemental.

Le rendez-vous, qui se tient tous les trois ans, a par ailleurs été l'occasion de renouveler pour partie la commission exécutive (en d'autres termes l'équipe dirigeante), un autre gage de la "dynamique de travail" qui prévaut dans cette union locale, l'une des six que compte le département. La nouvelle commission est désormais composée de 16 membres, et la relève, au sein du syndicat, est placée sous le signe de la féminisation avec l'arrivée de salariées des Ehpad et de l'aide à domicile. Des secteurs dans lesquels il y a "un vrai malaise", au même titre qu'au sein des salariés du conseil départemental, comme cela a été évoqué lors des débats de ce congrès.

Durant les prochaines années et selon son nouveau secrétaire général, la CGT entend localement rester "au plus près des syndicats et des syndiqués" avec plusieurs axes de travail, résumés par Fabrice Massoulié : "Améliorer le taux de syndicalisation et l'accueil des salariés à la CGT, mais aussi continuer à porter les combats confédéraux, à savoir la retraite à 60 ans, les 32 heures par semaine ou le Smic à 1800 € brut".