Sonnac : Tom Lagarrigue jeune gentleman de la communication

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  • Look rétro et moustache de mousquetaire, mais les deux pieds et l’esprit solidement ancrés dans les techniques de communication d’aujourd’hui. Look rétro et moustache de mousquetaire, mais les deux pieds et l’esprit solidement ancrés dans les techniques de communication d’aujourd’hui.
    Look rétro et moustache de mousquetaire, mais les deux pieds et l’esprit solidement ancrés dans les techniques de communication d’aujourd’hui. Repro CPA
  • Lors du dernier salon du Fabriqué en Aveyron, Tom Lagarrigue a pu échanger avec personnalités et exposants.
    Lors du dernier salon du Fabriqué en Aveyron, Tom Lagarrigue a pu échanger avec personnalités et exposants. Repro CPA
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Joël Born

Passionné d’images et de sons depuis son plus jeune âge, Tom Lagarrigue a créé son agence de production audiovisuelle. Le jeune Capdenacois a déjà réalisé plusieurs vidéos pour des marques et des entreprises. Il envisage désormais de développer son activité en créant une agence de conseil.

Il cultive volontairement son look rétro et sa moustache de mousquetaire, mais il a les deux pieds et l’esprit solidement ancrés dans les techniques de communication d’aujourd’hui. « La vidéo, j’ai toujours aimé ça », explique le jeune Capdenacois de 23 ans, créateur de l’agence de communication audiovisuelle Newmark Films, qui se définit, avant tout, comme un « entrepreneur passionné », soucieux « d’être utile en apportant des idées nouvelles et en essayant de privilégier une approche régénérative ».
Déjà tout gamin, alors qu’il n’était qu’un élève de sixième, il a commencé à bidouiller les images et les sons. « Dès que j’ai eu l’argent, explique-t-il, je me suis acheté un Panasonic GH4, que j’ai toujours d’ailleurs pour réaliser mes premiers clips. » Après deux années de formation au pôle montage du lycée d’image et du son d’Angoulême, pour se « faire une culture audiovisuelle », Tom Lagarrigue s’est lancé dans le grand bain, en créant sa microentreprise dès l’âge de 18 ans. Newmask Films, sa société de production audiovisuelle, est désormais spécialisée dans la communication au sens large du terme.

Des festivals aux entreprises

Revenu en Aveyron, à Sonnac, depuis deux ans, le jeune entrepreneur a commencé à réaliser des vidéos (aftermovies) sur des festivals, comme les Déferlantes, à Argelès-sur-Mer, et le Reggae Sun Ska, à Bordeaux, avant de se tourner vers des vidéos plus institutionnelles. « Cela m’a donné de la crédibilité », assure Tom. Il a, depuis, collaboré avec plusieurs marques et entreprises, dont les sociétés aveyronnaises RAGT, Five Machining, Occicom, l’agence immobilière Neowi ou bien encore l’entreprise capdenacoise Mecojit, qui propose entre autres solutions vertueuses des parcs solaires reposant sur des supports en bois brut.
En moyenne, une vidéo dure deux à trois minutes. « Pour capter l’attention du spectateur, un message doit passer en dix secondes, résume Tom. Le nerf de la guerre, c’est l’attention. Mon métier, c’est de retenir cette attention. » Bastien Saute, un jeune cadreur, réalisateur, designer, l’accompagne généralement dans ses projets et lors des tournages de Newmask Films.
Lors du dernier salon du Fabriqué en Aveyron, au Laminoir, à Decazeville, Tom Lagarrigue avait installé un mini-studio, dans lequel il a notamment présenté la technique de macrovidéo. Il a aussi réalisé une quinzaine de vidéos pour certains producteurs présents lors du salon.
Formateur auprès de la CCI Aveyron, il intervient également auprès de l’Afpa et de l’École de la seconde chance, dans le domaine du web design.
Son objectif est désormais de créer une véritable agence de conseil. « Il ne suffit pas de faire que du beau, insiste Tom Lagarrigue, il faut mettre la forme au service de la stratégie. »

newmaskfilms@gmail.com www.newmask.fr

Appliquer la règle des trois S

Tom Lagarrigue met en avant la règle éthique des trois S : à savoir la Santé de la planète, la Santé du consommateur et la Santé du producteur.
« Il est grand temps de prendre soin de la planète », observe le jeune homme, conscient des dégâts causés par une société de (sur) consommation, qui en veut toujours plus. Il s’intéresse tout particulièrement aux sciences comportementales, à Gunter Pauli et à l’économie bleue, ainsi qu’aux travaux sur la psychologie sociale de Gustave Le Bon et ceux d’Édouard Bernays, le neveu de Sigmund Freud, publicitaire considéré comme le père de la propagande politique et d’entreprise.

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