Élections législatives en Aveyron : le long chemin de Jean-François Rousset

  • Jean-François Rousset est notamment spécialisé dans les questions de santé.
    Jean-François Rousset est notamment spécialisé dans les questions de santé. Centre Presse - G. R.
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Choisi par la majorité présidentielle pour la troisième circonscription de l'Aveyron, l’ancien chirurgien est impliqué dans LREM depuis sa création.

Jean-François Rousset mène campagne avec le sourire aux lèvres. Heureux de postuler pour un scrutin auquel il aurait bien pu ne pas participer. En effet, cet ancien chirurgien, âgé de 69 ans, n’était pas forcément certain de pouvoir concourir pour la majorité présidentielle. Longtemps, le gantier millavois Olivier Fabre très bien implanté à Paris, a cru qu’il serait désigné.

Il faut dire que pour Renaissance (ex-LREM), la troisième circonscription de l’Aveyron est considérée comme un territoire à conquérir, mais gagnable. Finalement, le parti d’Emmanuel Macron a décidé de miser sur Jean-François Rousset. Une décision qui, avec un peu de recul, peut paraître logique.

Marcheur de la première heure

Celui qui est, depuis 2020, président du Sydom, est un marcheur de la première heure. "En 2017, je me suis retrouvé dans la vision que portait Emmanuel Macron pour la France et pour l’Europe, détaille-t-il. Sa vision sociétale, la défense de la valeur travail, la laïcité, le dépassement des clivages politiques… J’ai adhéré en devenant marcheur avec la volonté de développer le parti en Aveyron."

Aux législatives il y a 5 ans, celui qui est installé (et élu) à Montlaur depuis sa retraite en 2014, accepte d’être le suppléant de Jean-Louis Austruy, le candidat d’En Marche dans la troisième circonscription. Il en ressort sans succès, mais avec la certitude qu’il ne faut pas lâcher. Il s’implique ensuite en devenant l’animateur du comité LREM de Saint-Affrique, puis responsable des comités thématiques départementaux. Il s’applique à faire remonter les sujets locaux aux deux députés de la majorité présidentielle en Aveyron (Stéphane Mazars et Anne Blanc).

Puis, en 2019, il devient le référent départemental du parti. Il s’occupe de mobiliser les militants, comme c’était encore le cas pour la dernière campagne présidentielle. Un long cheminement vers le premier plan qu’il espère bien voir déboucher, le 19 juin prochain, sur une élection comme député de l’Aveyron. Pour cela, avec Simon Worou, son suppléant, et une équipe de campagne bien garnie, il a décidé de louer un van, qui lui permet de sillonner la circonscription et d’aller au contact des électeurs. "Cela nous permet d’aller dans beaucoup d’endroits et de s’arrêter quand on veut, sourit-il, encore. C’est surtout très convivial et ça amène à l’échange." Un contact qu’il semble beaucoup apprécier. Et qu’il compte bien continuer à maintenir s’il est élu dans dix jours.