Élections législatives en Aveyron : André At se positionne comme le candidat du vote utile

  • André At, ici avec sa suppléante Marie-Laure Camboulas, est candidat pour la deuxième fois.
    André At, ici avec sa suppléante Marie-Laure Camboulas, est candidat pour la deuxième fois.
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André At est candidat pour la deuxième fois dans la deuxième circonscription.

Pour André At et Marie-Laure Camboulas la campagne est également sur la fin. Le duo a rencontré le personnel de l’hôpital de Villefranche mercredi soir. Ils tiendront leurs derniers rendez-vous jusqu’à vendredi soir, puis s’accorderont un peu de repos, samedi, avant le premier tour dimanche. Contrairement à 2017, où la vague LREM l’avait relégué, André At sent que cette fois, il y a une opportunité. "Cette fois, j’ai senti que les gens étaient plus attentifs à notre discours, analyse-t-il. La dernière fois, il y avait un nouveau Président tout nouveau tout beau. Cette fois, il a certes été réélu, mais avec des voix comme la mienne, pour faire barrage. Il n’y a pas de dynamique derrière Emmanuel Macron."

Dans un contexte où Renaissance (ex-LREM) et Nupes (union de la gauche) s’affrontent, André At (LR) se voit bien jouer les trouble-fêtes. "Il est possible que ni Macron, ni Nupes n’ait de majorité à l’assemblée, reprend-il. Dans ce cas, les réformes de Macron seront dans les mains de la droite et du centre qui aura quand même un groupe conséquent. Ce sera le seul groupe capable d’amener de la stabilité. Un groupe raisonnable composé de gens raisonnable qui décidera ce qu’il vote au fil des textes."

"Comme la candidature Renaissance en Aveyron n’a pas l’air de prendre, le seul vote utile, c’est At."

Dans une circonscription où il y a 11 candidats, André At assure même : "Comme la candidature Renaissance en Aveyron n’a pas l’air de prendre, le seul vote utile, c’est At."
Au fil de ses rencontres, le maire de Crespin et vice-président du Département a noté les préoccupations des Aveyronnais : "Les salaires sont trop bas, constate-t-il. Il faudra les augmenter, mais de facto, ça va peser sur les entreprises qui elles aussi sont dans une situation compliquée avec l’inflation. Je peux le constater au quotidien dans la mienne." Il a également pris note des problèmes d’accès aux soins et aux services publics dans les zones rurales. Des sujets qu’il aimerait porter à l’Assemblée dans quelques semaines.