Marcillac-Vallon. L’Échansonnerie de Saint-Bourrou, la confrérie des vignerons de Marcillac

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    L’Échansonnerie de Saint-Bourrou, la confrérie des vignerons de Marcillac
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Centre Presse

L’Échansonnerie de Saint-Bourrou, association de vignerons

et de passionnés d’histoire et de gastronomie, a vu le jour en 1990, l’année même où le vin de Marcillac a obtenu l’appellation AOC devenue AOP. Son intitulé provient de la fonction d’échanson qui incombait au Moyen-Âge à la personne chargée de s’occuper

de la cave et du vin du Prince. La tenue adoptée par ses membres

est une robe rouge qui rappelle l’habit des moines bénédictins

de Conques associés aux origines du vignoble, un chapeau rond

de feutre noir, simple et efficace protection du vigneron au labeur et le "tassou", taste-vin traditionnel frappé des armes de Marcillac dont l’anse en forme de serpent rappelle la légende de Notre-Dame de Foncourrieu. Le rôle de cette confrérie est de "faire connaître les vins issus du mansois, tel qu’ici on appelle le cépage fer servadou des "terro solino" d’éboulis de grès rouges ou calcaires, de célébrer le savoir-faire des vignerons, de promouvoir les us coutumes et traditions du terroir de Marcillac". C’est en présence des vignerons, des élus, des autres associations et de confréries amies que l’Échansonnerie tient chaque année son chapitre solennel et public le lundi

de Pentecôte, marquant la clôture des fêtes de la Saint-Bourrou dont elle porte le nom (bourrou = bourgeon en occitan). À cette occasion,

elle procède à l’intronisation des nouveaux ambassadeurs, s’ajoutant aux presque 500 qu’elle compte déjà par le monde, méritants défenseurs

de ses valeurs et du vignoble de Marcillac. Le cérémonial de l’intronisation comporte, après la présentation des candidats par le Grand Maître de cérémonie, la lecture des commandements par le Grand Chambellan, le serment puis la remise du diplôme et du tassou dans lequel les promus communient au "vin, fruit du soleil et du travail des hommes". Ensuite, chacun entonne en chœur "lo saumenses" avant de se mêler

à la foule réunie dans la ferveur à Cachefaix pour partager le verre de l’amitié (du mansois évidemment) accompagné d’un morceau de fouace.

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