Covid-19 : de 0,4% à 19% en un mois, les nouveaux variants progressent en France

  • Les nouveaux sous-lignages d'Omicron, BA.4 et BA.5, continuent de progresser en France.
    Les nouveaux sous-lignages d'Omicron, BA.4 et BA.5, continuent de progresser en France. Illustration - Pixabay
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BA.4 et BA.5 continuent de gagner du terrain en France, leur progression a été fulgurante en l'espace d'un mois.

Les experts craignent le début d'une 7e vague de Covid-19 à cause de la progression des sous-variants BA.4 et BA.5 en France. Le dernier rapport de Santé publique France, en date de jeudi 9 juin, indique que ces sous-lignages d'Omicron concentrent un peu plus de 19% des patients aujourd'hui atteints du Covid-19, quand ils représentaient 0,4% le 25 avril, 0,6% le 2 mai, 2% le 9 mai puis 5,8% le 16 mai.

Les variants #Omicron BA.4 et (surtout) BA.5 poursuivent leur nette progression :

• 0,4 % des cas séquencés dans l'enquête Flash du 25 avril
• 0,6 % le 2 mai
• 2 % le 9 mai
• 5,8 % le 16 mai
• 19,1 % le 23 mai (1,1 % pour BA.4 et 18 % pour BA.5)

1/5 ⤵️ pic.twitter.com/uwBufRRreu

— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) June 10, 2022

Ces variants gagnent très vite du terrain et pourraient être à l'origine d'un rebond épidémique sans qu'on puisse évaluer son ampleur. On sait aujourd'hui que BA.4 et BA.5 sont plus contagieux mais pas moins dangereux que leurs prédécesseurs, et qu'ils font remonter le nombre de contaminations à la hausse dans les pays voisins tels que le Portugal ou la Suisse.

A lire aussi : Covid-19 : que sait-on des sous-variants BA.4 et BA.5 qui font craindre une 7ème vague ?

La situation en France et en Occitanie

En France, les nouveaux cas positifs augmentent depuis le début du mois de juin : 40 151 au cours de ces dernières 24 heures, une hausse de +58,3% en 7 jours.

Au niveau des hospitalisations, Santé publique France compte 14 351 patients (contre 15 193 le 31 mai). Leur nombre continue de baisser, mais la courbe ralentit.

En Occitanie, l'Agence régionale de santé relevait +14% de nouvelles contaminations en une semaine dans son rapport de mardi 7 juin. Elle indiquait déjà que cette inversion de tendance était "probablement liée à de nouveaux variants plus contagieux mais apparemment moins virulents" et un "large relâchement du respect des mesures barrières" après les longs week-ends et jours fériés du mois de mai.

A lire aussi : Covid-19 : que disent les derniers chiffres relevés en Occitanie ?

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