Dans les coulisses d'Emmaüs Rodez, un travail de fourmis

  • Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public.
    Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public. Ouirni Salima
  • Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public.
    Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public. Ouirni Salima
  • Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public.
    Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public. Ouirni Salima
  • Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public.
    Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public. Ouirni Salima
  • Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public.
    Les compagnons heureux de faire connaître leur travail au public. Ouirni Salima
Publié le , mis à jour

Depuis samedi, la communauté d’Emmaüs Rodez ouvre ses portes au public. L’occasion de visiter ce dimanche les entrepôts, d’aller à la rencontre des compagnons et de mieux comprendre le travail de valorisation des objets, meubles et vêtements.
 

Véronique Magneaux, la responsable d'Emmaüs est partout. Aucune décision ne peut être prise sans elle. Le téléphone accroché à l'oreille, elle dirige deux clients à la recherche de meubles bien spécifiques. La patronne, souvent installée dans son bureau à Bel Air pour de la paperasse administrative, ce samedi, elle est sur le terrain, à l'occasion des portes ouvertes (qui se poursuivent ce dimanche). Direction les entrepôts également ouverts au public. "Nous avons tellement de concurrence aujourd’hui sur la seconde main, qu'il faut montrer ce que nous faisons", déclare Véronique Magneaux. 

Et la trentaine de compagnons fait beaucoup. Des meubles, aux livres, des vêtements aux chaussures, du bazar à l'électronique, la caverne d'Ali Baba fourmille. Mais contrairement aux apparences, chaque chose est à sa place. Dans un immense hangar (non loin des boutiques de la rue des Artisans), des boxes différenciés accueillent les objets par thématique. Jean-Claude trie des tonnes de livres, sur une musique qui lui donne des ailes. Policier, jeunesses, art, Histoire, contes, religion....Jean-Claude met en place les ouvrages pour une vente ultérieure. Les bouquins abîmés ont aussi leur panier qui les mènera au pilon. 

En face, un autre compagnon trie le bric-à-brac et la vaisselle. "Les beaux objets qui ont  une certaine valeur vont au rayon  bibelot", précise-t-il, sous l'œil de Salem. Ce dernier joue un rôle transversal. Il est un peu partout. Facilitant les visites, il mène le public à l'étage. Une montagne de vêtements trône au milieu de l'immense pièce. Une compagnonne trie inlassablement ces milliers de sacs jaunes qui se déversent à Bel-Air au quotidien. Il y a aussi les chaussures, les ceintures, les parapluies....véritable travail de Sisyphe. 

Rien ne se perd, tout se recycle

Georges, véritable Shiva, classe les lampes et les objets décoratifs, quand il n'est pas en train d'empiler le petit électroménager. Il garde un œil sur les ordinateurs. "Nous faisons les mises à jour systématiquement", explique Salem qui se dirige vers le local "menuiserie". Là, les meubles sont également remis au goût du jour. Un compagnon les décape, rebouche les trous et les cire si besoin..."Nous préparons la base et c'est au client de les peindre selon leur goût", souligne  Véronique Magneaux. 

Direction le site de recyclage. À l’extérieur de l'entrepôt, des frigos, des machines à laver éventrées, des chaises sans pied, des plateaux de tables...leur point commun, le métal. Tout sera recyclé dans les règles de l'art. Des containers contenant également des câbles, des souris d'ordinateur...rien ne se perd, tout se recycle. Les métaux comme le cuivre sont particulièrement recherchés. Une aubaine pour Emmaüs qui peut donc les revendre pour payer les compagnons. 

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