Amicalisme : à Paris, les Aveyronnais d’ici et d’ailleurs préparent l’été et le marché de pays

  • L'été sera chaud pour les amicales aveyronnaises.
    L'été sera chaud pour les amicales aveyronnaises. Reproduction Centre Presse - Reproduction Centre Presse
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A Paris, Rui Dos Santos

L'assemblée générale s'est tenue à Paris.
 

Forte de 65 associations, la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs, nouvelle appellation depuis quelques mois de la Fédération nationale des amicales aveyronnaises (FNAA, puis FNA 12) qui a vu le jour en 1947, a tenu son assemblée générale lundi 13 juin au soir dans les Salons de l’Aveyron, à Bercy dans le XIIe arrondissement de Paris. Une grand-messe à laquelle ont notamment pris part le sénateur Jean-Claude Anglars, un fidèle, et le nouveau président de la chambre de métiers et de l’artisanat Pierre Azemar, pour son baptême. Entourée de quelques uns de ses « lieutenants » (Pierre Vincens, Martine Gasq, Gérard Paloc, Frédéric Lavernhe et Corinne Chavanon, avec une parité respectée à la tribune), Marilise Miquel a salué « le dynamisme de tous et le dévouement de l’ensemble des bénévoles ». La présidente en a profité pour rappeler le leitmotive : « Avancer pas à pas, tous ensemble ». Il ne faudra pas compter sur elle pour brûler les étapes !

Rentrant volontiers les rétroviseurs, l’avocate millavoise est plutôt « tournée vers demain ». Et l’avenir de cette fédération, qui a trouvé une seconde jeunesse, un nouveau souffle, a les traits de la rencontre d’été du 12 août (lire ci-après) et du marché des pays de l’Aveyron, dont la 22e édition est programmée du 7 au 9 octobre à Bercy. Philippe Picou, son chef d’orchestre, a planté le décor : « C’est le plus gros morceau de notre calendrier. En 2021, on y a été, on a réussi. Ce millésime a été un franc succès avec beaucoup de visiteurs, des exposants aux anges et des chiffres à donner le vertige comme, par exemple, les 9 000 barquettes d’aligot-saucisse servies. On ne pouvait pas faire mieux, il n’y avait plus de marchandise ! ».

Le prochain cru est prêt et Philippe Picou a dévoilé deux nouvelles têtes : « Une céramiste de Valady et une illustratrice de Villefranche-de-Rouergue ». Mais chut, il n’en dira pas plus… L’heure de déguster le repas de cette assemblée générale « très positive » venait de sonner.

Au fil des commissions

  • Présidente de l'amicale Millau-Paris, conseillère technique au Sénat pour le groupe Les Indépendants (dont fait partie l'Aveyronnais Alain Marc), Claire Calmels sera de retour au pays cette fin de semaine. Pour voter certes au 2e tour des législatives mais aussi pour animer, vendredi 17, à 18h30, au Crea de Millau, une conférence intitulée "L'après Brexit et les relations avec l'Union européenne", organisée par la MJC.
  • Alors que le projet date de 1988, la première pierre de L'Oustal a été posée le 23 décembre 1993 par Jacques Chirac, alors maire de Paris. Les premiers jeunes ont pris leurs quartiers dans "La maison des Aveyronnais", en plein coeur du quartier de Bercy dans le 12e arrondissement, en 1996, et la façade de ce bâtiment qui héberge les Salons de l'Aveyron, des bureaux et 90 logements n'avait jamais été touchée. Ou presque pas. Il faudra désormais conjuguer ce constat au passé puisque le ravalement a débuté en mars et les échafaudages ne seront pas démontés avant la fin de l'été.
  • Président emblématique de L'Oustal, l'association qui gère justement la location de ces espaces, Gérard Paloc a décidé de passer la main à Marilise Miquel. Il l'a annoncé lundi soir lors de la grand-messe de la fédération. La succession entre les deux Millavois sera effective lors de l'assemblée générale de novembre.
  • Michel Bessières a orchestré dimanche, de main de maître, la Fête du sport, au stade Suzanne-Lenglen, dans le 15e arrondissement, et, selon les propres termes de la cheville-ouvrière de cette manifestation, "la 6e édition a été une totale réussite", avec du tennis, de l'athlétisme, des quilles de huit, du football, du rugby... des gaufres et des glaces. Au-delà de cette journée de retrouvailles annuelles, cette commission se réjouit, en particulier, de la bonne santé de l'Association sportive des cafés aveyronnais de Paris (Ascap), portée par Anthony Chauvet, avec 56 footballeurs répartis en deux équipes, au sein du championnat loisir du lundi soir. 
  • Après deux années blanches, la rencontre d'été de la fédération est de retour. Elle sera servie vendredi 12 août par l'amicale de Sainte-Geneviève-sur-Argence, Cantoin et Graissac. Yvette Mathieu et Laurent Cayron, président de cette amicale, en ont présenté les grandes lignes, insistant sur le fait qu'elle sera "moins chère, moins protocolaire" que par le passé. Les animations et les activités seront nombreuses et variées (consulter le détail sur le site de la fédération), avec un coup d'envoi donné le matin de Vines, sur la commune de Cantoin, site remarquable et capitale mondiale de la cornemuse, famille d'instruments qui comprend, notamment, la cabrette.
  • Après onze ans, selon la formule consacrée de "bons et loyaux services", Géraldine Belliard a quitté la fédération. Depuis ce printemps, la nouvelle secrétaire s'appelle Julie Bejot et il y a désormais un seul numéro de téléphone pour la joindre : 0143451212. 
  • Corinne Chavanon a présenté le rapport financier : après un exercice 2020 marqué par un déficit de 51000 euros (pas de marché de pays !), l'année 2021 a permis de retrouver le sourire avec un excédent de 37000 euros. Le budget prévisionnel est annoncé "équilibré" avec un solde positif de 5000 euros. "La fédération affiche une trésorerie en bonne santé, a insisté la présidente Marilise Miquel. Grâce à une gestion saine mais également l'engagement de tous". 
  • Un tiers du conseil d'administration était à renouveler. Toutes ces personnes étaient candidates à leur propre succession et ont ainsi été réélues à l'unanimité. En revanche, Frédéric Jacquet a décidé de démissionner "par manque de disponibilité" et c'est le jeune Adrien Boulet, originaire de Bozouls, qui intègre l'équipe. "C'est une belle candidature, a souligné Marilise Miquel. Après L'Oustal et les Rabalaïres, c'est une suite logique pour lui". Un sentiment partagé par la secrétaire générale Martine Gasq : "Nous avons besoin de jeunesse pour relayer ce que nos aînés nous ont laissé".  
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