Rodez : où trouver des "havres de frais" en cette période de canicule ?

iL va encore faire chaud ce mercredi. Très chaud. Et s'il y a bien un endroit où l'on peut résister sereinement à ces fortes chaleurs quand on ne souhaite pas passer sa journée dans un établissement climatisé mais fermé, c'est sous les arbres et les pieds dans l'herbe. 

Sur le piton (qui sera celui de la fournaise ces prochains jours), le jardin public est l'espace fraîcheur  numéro un de la ville. Habituellement très fréquenté, surtout depuis qu'il a été entièrement refait à la faveur du musée Soulages, il devrait l'être encore plus.  Pour le reste dans la ville, il y a bien quelques squares en guise d'îlots de fraîcheur. Mais ils n'ont pas le même charme que celui du jardin public, à l'instar de celui du palais de justice ou celui situé face au collège Fabre (square Monteil). Idéalement placés, offrant une vue magnifique sur le Ségala pour l'un ou sur l'Aubrac pour l'autre, ils n'en mériteraient pas moins un bon coup de... rafraîchissement !

Si l'on a le courage de marcher un peu, les berges de Layoule sont l'autre grand havre de frais de la ville. Ce mardi après-midi, siège pliant sous le bras, ils sont quelques-uns à avoir leurs habitudes à l'ombre du châtaignier. "Mais on risque de nous piquer la place ces jours-ci" rigole l'un d'eux. Mais ces espaces de verdure sur les berges de l'Aveyron sont assez vastes pour accueillir du monde, avec notamment un îlot toujours très prisé. Ceux qui ont envie de s'adonner à la marche, quoiqu'il en chauffe, peuvent profiter de la fraîcheur du versant gauche de la rivière. 

Ensuite, en ce mercredi jour des enfants, deux espaces de la ville peuvent les ravir : le domaine de Vabre d'une part, avec de nombreux espaces de jeu pour les enfants dans un parc aux mille essences de bois (ou presque) et celui de Combelles, dont le calme et la quiétude à proximité des écuries offrent le luxe de la ville à la campagne.

Il n'en demeure pas moins que ce type d'épisode de fortes chaleurs semblant appelé à se renouveler régulièrement, la ville devra sans soute imaginer de nouveaux espaces naturels de fraîcheur. La problématique est nationale à tout le moins. Le gouvernement vient d'ailleurs de débloquer 500 millions d'euros pour la renaturation des villes et centres-villes au regard de la montée des températures.