À Rodez, les forains partent avant l'heure et sans prévenir
Les trois quarts des forains ont décidé de partir dès dimanche dernier, alors qu'ils devaient travailler jusqu'à ce mercredi 22 juin, a minima. Les autres forains toujours présents au Val de Bourran disent vouloir continuer à accueillir le public jusqu'à ce samedi.
C'est avec une grande surprise que les Ruthénois ont appris le départ précipité de la fête foraine, à Bourran. Alors qu'ils s'étaient engagés, avec la mairie, à rester jusqu'à ce mercredi a minima et jusqu'à samedi au plus tard, les voilà partis sans prévenir. "Nous devions rester encore une semaine, mais au vu des conditions climatiques, certains ont même commencé à démonter leurs stands ce dimanche après-midi !", confie Stéphane Dubief, porte-parole des forains, qui ne cache pas sa colère. "C'est le désert de Gobi, il n'y a quasiment plus rien ici, à part un stand de tir, un petit manège, la pêche aux canards et les autotamponneuses. C'est une fête foraine qui ne ressemble plus à rien", lance un autre forain, tout aussi dépité.
Un bilan a été dressé avec la mairie qui n'a visiblement pas su retenir la majorité des forains ayant décidé de partir avant l'heure. Pour autant, ceux qui sont restés continueront à accueillir le public jusqu'à la fin de la semaine. Le show continuera donc à Bourran, mais avec une voilure beaucoup plus réduite.
Au niveau de la clientèle, ceux qui ont encore des jetons et des tickets en poche car ils pensaient revenir faire la fête, peuvent toujours les garder pour l'année prochaine, en espérant retrouver "leurs forains".
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