Aveyron : la grève à La Poste continue à Coupiac, Belmont et Camarès, elle est suspendue à Aubin

  • Dans le Sud-Aveyron, élus, grèvistes et population solidaires.
    Dans le Sud-Aveyron, élus, grèvistes et population solidaires. Midi Libre - M. R.
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M. R. (Midi Libre) et BHSP (La Dépêche du Midi), avec Centre Presse

Ces mouvements de grève ont tous été initiés le jeudi 16 juin.
 

Entamée le jeudi 16 juin, le mouvement de grève sans blocage du site du centre courrier de La Poste d'Aubin a été suspendu ce lundi 20 juin. Selon La Dépêche du Midi et Laurence Cahors, la secrétaire départementale CGT FAPT, le mouvement de grève a été suspendu pour "saisir le tribunal judiciaire en référé pour qu’usagers et postiers puissent profiter des acquis obtenus par la grève en 2014, jusqu’a minima mars 2023". Suivant la décision de justice, les syndicats décideront de la suite à donner à ce mouvement.

Les syndicats dénoncent de nouvelles suppressions probales de postes, après sept suppressions enregistrées l'an dernier sur ce site. Quant à la directionde La Poste, elle "se satisfait de la reprise du travail de l’ensemble des postiers".

Dans le Sud-Aveyron, la population s'en mêle

La grève en revanche se poursuit ce mardi 21 juin dans le Sud-Aveyron et les postes de Coupiac, Belmont et Camarès, d'après Midi Libre.

Les grévistes dénoncent toujours leurs conditions de travail suite à une réorganisation qu’ils jugent inacceptable. Les agents protestent contre "des tournées plus longues, une surcharge de travail et une incapacité à respecter les horaires dans les conditions annoncées".

Lundi 20 juin au matin, la population s’est interposée entre les agents en service et le déchargement du camion. Un blocage inattendu qui a nécessité l’intervention de la gendarmerie.

En cours d’après-midi, une séance de négociations a eu lieu entre la direction et les représentants syndicaux CGT, FO et Sud Solidaire. Le message des grévistes a le mérite d’être clair : "On est décidé à continuer le mouvement et à débrayer à nouveau si on n’obtient pas des solutions acceptables."

Un ton toujours déterminé dans un contexte encore incertain : "Il semble y avoir une avancée pour nous à Camarès. En revanche, à Coupiac, il y a zéro proposition, explique une agent en grève. Il y a un sentiment de mépris, on n’est pas en grève pour le plaisir."

En attendant d’obtenir les découpages définitifs, la grève se poursuit donc dans une cohésion assez exceptionnelle entre agents et représentants syndicaux à laquelle s’est ajouté le soutien des élus et de la population.

"Nous espérons qu’une issue favorable soit rapidement trouvée dans l’intérêt des agents, de nos territoires ruraux et de nos administrés", a indiqué le maire de Camarès, Cyril Touzet, aux côtés du conseiller départemental Christophe Laborie.

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