Aveyron : quand la châtaigne est également un formidable outil pédagogique à Rignac

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  • Parents et enfants sont heureux de participer aux chasses au trésor.
    Parents et enfants sont heureux de participer aux chasses au trésor.
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Centre Presse Aveyron

Soixante-seize appellations ou variétés supposées présentes dont 60 appellations aveyronnaises, une production 2021 supérieure à 2020, près de 4 tonnes de châtaignes récoltées, trois journées de pressage de pommes, soit 9 tonnes pressées. Ces données constatées à ce jour et établies pour l’année 2021 sont là pour témoigner de la vitalité du conservatoire implanté à la Croix-Blanche, en 1992, géré initialement par l’association Aveyron verger conservatoire départemental, devenu conservatoire régional du châtaignier (ACRC) en 2005.

Un nouveau départ est donné en 2010 avec l’intégration au réseau des Espaces naturels sensibles pour une ouverture au public afin de sensibiliser et d’éduquer au respect et à la découverte du patrimoine. Le sentier ethnobotanique "Al travers" est créé comme outil pédagogique l’année suivante. Deux salariés à temps plein sont présents sur le site. Ils facilitent des collaborations avec Renova pour l’étude de variétés locales présentes en Ariège et en Haute-Garonne et les Pépinières Coulet en Corrèze pour la vente des plants greffés.

Un impact pédagogique

Une nouvelle salle d’animations et de réceptions est en travaux car l’ACRC veut améliorer son impact pédagogique pour mieux accueillir le public. Les 22 visites du conservatoire ont concerné 364 adultes. La découverte du monde de la castanéiculture a attiré 600 enfants pour 28 animations. Treize animations pour 220 enfants ont concerné des ateliers culinaires. Pour le travail autour de la feuille, de l’arbre ou analyse de paysage, 340 enfants ont participé aux 16 animations. Dix-neuf animations ont réuni 370 enfants qui ont effectué des chasses au trésor sur le thème du châtaignier. Le public adulte venait des alentours de Rignac mais aussi de Camjac, de Villefranche, de Lacroix-Barrez mais encore de plus loin en ce qui concerne les vacanciers d’Odalys. Les enfants qui ont fréquenté le conservatoire étaient scolarisés ou en garderie dans le Pays rignacois, dans les communautés de communes attenantes, dans celles du Bassin, du Ségala, du Ruthénois et du Villefranchois.

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