L’Espérance rignacoise continue de souffler les notes de musique

Créée en 1936 par le frère Viargues avec une quinzaine d’élèves de l’école Saint-Joseph, la clique rignacoise était constituée de clairons et de tambours. Les interprètes de l’époque apprenaient la musique à l’oreille. La formation s’étoffe sur le plan instrumental et devient batterie-fanfare avec un renouvellement des effectifs composés de jeunes qui suivent les conseils et quelques cours dispensés par les anciens.

De 1974 à 1982, l’association connaît une période de gloire sur le plan animations avec les fameuses nuits de l’Espérance, la venue de Patrick Sébastien qui a attiré 3 000 spectateurs. Elle reçoit la batterie-fanfare de l’armée de l’Air de Paris, se déplace en Italie, à Washington et obtient en 1992, à Clermont-Ferrand, le titre de championne de France catégorie évolution.

Une école de musique

La nécessité de se professionnaliser, tout en restant amateur, se fait sentir dès 1990. Une convention de partenariat est signée avec le conservatoire à rayonnement départemental de l’Aveyron (CRDA) pour la création d’une école de musique. Aujourd’hui, ce sont 21 élèves issus du Pays rignacois élargi qui suivent une formation pendant cinq années pour intégrer définitivement la batterie-fanfare et la formation des Pistonneurs créée en vue d’assurer une musique de rue que les divers comités demandent pour animer les fêtes de village.

À raison de trois fois par semaine, les jeunes, et aussi des moins jeunes suivent les cours dispensés par les professeurs du CRDA : des cours individuels, de musique d’ensemble, de solfège répartis en trois familles d’instruments que sont les percussions, les cuivres, les saxophones. Trois stages sont fixés aux vacances de Toussaint, de février et de Pâques. Des auditions sont programmées régulièrement dans les villages du Pays rignacois et tout ce monde se retrouve traditionnellement pour la fête de la musique.