Villefranche-de-Rouergue. La bonne voie pour la mobilité

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  • Durant une des réunions de la commission d’accessibilité.
    Durant une des réunions de la commission d’accessibilité.
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TOLLON Lucie

Grâce à la commission accessibilité, les travaux et les aménagements prennent en compte la problématique des personnes à mobilité réduite.

Villefranche-de-Rouergue était à la traîne et les élus le savent. Depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité, les personnes à mobilité réduite entrent désormais dans l’équation à travers, notamment, la commission accessibilité. "Ils nous font avancer au quotidien, nous demandent des comptes à juste titre", explique Jean-Claude Carrié, adjoint à la voirie qui travaille régulièrement avec les membres des associations et de la commission pour prendre en compte leurs remarques et demandes en termes de voirie et de mobilité. Ces testeurs d’accessibilité se réunissent alors autour du conseiller municipal Laurent Foursac notamment et Jean-Claude Carrié pour faire remonter les problèmes et les propositions également pour de futurs aménagements.

Les autres membres de cette commission sont Jean-Sébastien Orcibal, le maire ; des adjoints tels que Florence Serrano, Arnaud Gonzalez ; des conseilleurs municipaux comme Jacques Andurand, Jonathan Bonnet, Olesya Bouquié et Véronique Roux ; Jeannine Dutheil, résidente référente ; Johanna Le Mercier, directrice services techniques de la Mairie ; Stéphane Despeyroux, responsable voirie mairie et Serge Galanti, directeur général des services mairie. Mais surtout, les différents représentants des associations comme André Chazeau et Edwige Masbou d’APF France Handicap ; Bernard Tranier de l’association AHA ; Claude Mouly de Mutualité ; Jordan Crozes et Marc Fastre, d’Optéo Fondation ou encore George Augusto de "Tous Baignent" handi Rouergue.

Des gestes de bon sens

Trottoirs remis aux normes, espaces publics ouverts aux PMR, vision globale sur des futurs projets… La commission accessibilité ne feint pas ses efforts. Des travaux ces derniers mois le prouvent avec notamment des chantiers sur les passages piétons ou encore des obstacles déplacés. Du bon sens parfois qui permet de traiter une problématique rapidement et à moindre coût. Dans les autres cas, le temps est à la discussion avant de mettre en place des aménagements autant que faire se peut.

Si la route est encore longue pour rattraper le retard, les représentants des associations saluent la motivation de la municipalité : "Qu’on maintienne cette lancée surtout, on est sur la bonne voie".

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