Rieupeyroux : le laboratoire du Haut-Ségala mise sur les cosmétiques bio

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  • (De gauche à droite) Jézabel Serin, Audrey Cournèdeet Sandrine Chenoir. (De gauche à droite) Jézabel Serin, Audrey Cournèdeet Sandrine Chenoir.
    (De gauche à droite) Jézabel Serin, Audrey Cournèdeet Sandrine Chenoir.
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Centre Presse Aveyron

Installée depuis 2013 à Rieupeyroux, l’entreprise est une référence en la matière.

Le Laboratoire du Haut-Ségala a vu le jour, en 1996, à La Salvetat-Peyralès d’où étaient originaires Françoise et Bernard Poussin, les créateurs. Il a ensuite déménagé à la zone artisanale de Rieupeyroux, en 2013, avec à sa tête, David Soulat, actionnaire libournais qui a racheté l’affaire. L’agrandissement des locaux (1 600 m2) a été réalisé en 2020, en raison de la forte demande et à la nombreuse variété de produits proposés (120 références). La petite entreprise familiale au chiffre d’affaires de 700 000 € à sa création, dégage aujourd’hui 3,4M€ et compte trente salariés.

Les locaux rieupeyrousains sont le site de production, sous la houlette de Florie Vallet (Angers étant le siège administratif). Ici, les quinze salariés gèrent la fabrication, la production, la logistique, la recherche et développement, et la qualité. "L’ADN de l’entreprise va de pair avec le Ségala. Le Laboratoire est né ici, et c’est ici qu’est son histoire, avec des valeurs qui collent au bio et au respect de l’environnement", explique Sandrine Chenoir, la directrice.

La force de vente du Laboratoire du Haut-Ségala est implantée aux quatre coins de la France et l’export se fait majoritairement vers le Portugal et la Finlande ; 90 % des ventes se font en pharmacie et parapharmacie, une période difficile pour ces deux secteurs qui sont quelque peu désorganisés par la crise sanitaire et le turnover fréquent des employés. Pour pallier le manque de personnel dans les officines, le Laboratoire s’adapte et vient de créer des flashcodes. Ces derniers seront en tête de gondole et le consommateur pourra naviguer sur l’application et être conseillé au mieux sur les produits. La concurrence est également présente sur internet et la percée des réseaux sociaux et des influenceurs beauté.

"En 7 mois, l’huile d’Argan a augmenté de 45 %. Pour maintenir la qualité, le Laboratoire a pris sur sa marge. Avec une baisse d’activité et une hausse des matières premières, nous faisons attention à toutes les dépenses, tout en préservant les emplois. Pour ce qui de l’avenir, nous n’avons aucune visibilité, cette situation va durer encore quelques mois, il faut s’adapter, rester solides et continuer à se développer. D’ailleurs, nous maintenons la gamme de produits qui doit sortir cette année."

Le Laboratoire du Haut-Ségala continue donc sur sa lancée de développement de produits bio.

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