Paris. Avec Cédric Vilovar, le Metropolitain s’offre une cure de jouvence

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  • Cédric Vilovar, derrière le bar du Métropolitain, brasserie située au 83 Bd de Grenelle, Paris XV.	AD
    Cédric Vilovar, derrière le bar du Métropolitain, brasserie située au 83 Bd de Grenelle, Paris XV. AD
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Aurélien Delbouis

Après plusieurs expériences dans de nombreuses brasseries de la capitale, Cédric Vilovar préside désormais à la destinée du Métropolitain, adresse du boulevard de Grenelle, accolée à la Fédération française de football, à 2 minutes à pied de la Tour Eiffel.

La restauration s’est imposée à lui. Franchement par hasard reconnaît Cédric Vilovar, nouveau gérant du Métropolitain à Paris, jolie brasserie accolée à l’angle de la FFF, à deux pas de la Tour Eiffel.

Dans cet environnement privilégié, le trentenaire de Saint-Amans-des-Cots, associé à un autre "natif" de la Viadène en la personne de Quentin Devos, ne ménage pas sa peine depuis le lancement en mai 2021.

"Avec Quentin, on a préféré arrêter de compter les heures, s’amuse Cédric. On connait le monde de la restauration depuis longtemps, on savait les sacrifices que ça demande." Boulevard de Grenelle, il officie à la tête de cette brasserie de quartier avec Quentin et de sa compagne, Lucie Navelier.

"On forme un joli trio. Chacun avec sa spécialité. Quand Lucie gère l’administratif et Quentin le côté ressources humaines, on me confie plutôt le volet négociation avec les fournisseurs…"

Formé à Paris chez un autre natif de la Viadène, Michel Gineston – emblématique patron du Barricou dans le 13e, qui régale aujourd’hui les tablées du Veau qui tête à Rungis – Cédric est tombé dans la marmite un peu par hasard.

"Ce n’était vraiment pas prévu. De passage à Paris, je suis passé boire un verre chez Michel. Il m’a proposé de faire un essai. J’y suis resté un an." Un an, pas plus. "On m’a toujours dit que si tu es capable de tenir deux mois chez Michel, tu peux travailler partout. Il est franchement exigeant mais je suis content d’être passé par là."

Un corps de ferme en Aveyron

Du Barricou, il passe au Père Tranquille à Châtelet, puis au Touring chez un autre Aveyronnais, Aurélien Miquel. "De très belles expériences, toutes franchement exigeantes. Mentalement mais aussi physiquement." Ce physique dont il prend soin aujourd’hui avec le sérieux d’un sportif de haut niveau.

"J’ai toujours été un peu casse-cou à moto. Je suis tombé quelques fois. Et j’ai été rattrapé par des pépins de santé. Si je veux durer dans ce métier, je me dois de faire très attention." Pour lui, pas un jour ne se passe désormais sans un petit réveil musculaire. "Il m’arrive aussi d’aller faire un peu de sport après la fermeture. J’en ai besoin comme j’ai besoin de m’astreindre à une hygiène de vie impeccable !"

Pour ce stakhanoviste de la brasserie, les semaines se suivent et se ressemblent. "Pas toutes", reprend Cédric qui s’accorde quelques retours en Aveyron. "Je travaille trois semaines non-stop et je rentre une petite semaine avant de repartir pour trois semaines. Voilà pour le rythme."

Un retour aux sources "nécessaire" pour ce motard émérite qui adore boucler le trajet au guidon de sa moto, une Goldwing surannée, "mais qui fait le job." "J’avais vraiment besoin de nature, de calme. J’ai donc investi dans un petit corps de ferme situé dans la campagne aveyronnaise, à quelques kilomètres du petit village du Nayrac."

"C’est ma parenthèse. J’ai acheté des poules et pas mal d’arbres fruitiers. Pendant le confinement, j’en ai planté une centaine. J’adore cette vie même si je dois reconnaître qu’entretenir une telle propriété demande aussi pas mal de travail. Mais j’adore ça" conclut Cédric Vilovar qui entre Paris et l’Aveyron a trouvé son équilibre.

Le Métropolitain, 83 Bd de Grenelle, 75015 Paris
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