CARTE - Ces départements où vous avez le plus de risque de tomber sur des tiques

  • En Occitanie, trouve surtout les tiques dans le Lot, en Aveyron, ainsi qu'au nord du Gard et de l'Hérault.
    En Occitanie, trouve surtout les tiques dans le Lot, en Aveyron, ainsi qu'au nord du Gard et de l'Hérault. Capture - INRAE
Publié le

L’Institut national de la recherche agronomique était un organisme français de recherche en agronomie (INRAE) a publié une carte des zones de population des tiques en France.

L'été n'est pas seulement annonciateur de moustiques, de guêpes et de frelons... les tiques font partie de ces petites bestioles qui peuvent nous gâcher la saison, principalement car elles peuvent transmettre la maladie de Lyme. 

En France, une tique sur trois est porteuse de cette maladie infectieuse. En cas de morsure, si elle n'est pas soignée, l'infection peut devenir chronique et se répandre de la peau à tout l'organisme, avec de potentielles complications graves. Fort heureusement, la maladie peut être traitée très facilement si elle est détectée tôt.

Pour comprendre où les tiques se rassemblent principalement, l’Institut national de la recherche agronomique était un organisme français de recherche en agronomie (INRAE) a dévoilé une carte de France, au mois de juin, évaluant le nombre de ces insectes selon les départements. 

Peu de tiques en Occitanie mais beaucoup en Aveyron

On découvre alors que les zones du Grand-Est et une partie du Massif Central vont devoir faire preuve d'une surveillance accrue cet été. En Occitanie, l'Aveyron fait partie des département avec la plus grosse densité de tiques (avec le Lot et le nord du Gard).

On découvre aussi grâce à cette carte de l'INRAE que le littoral méditerranéen est plutôt épargné comparé au reste de la France, de Narbonne jusqu'à Marseille. 

"Pour mieux comprendre et décrire l’activité des tiques, les chercheurs se sont basés sur les données issues d’un réseau de 7 observatoires répartis en France métropolitaine", renseigne l'INRAE dans son rapport. "Depuis 2014, des campagnes de collectes sont organisées mensuellement dans ces observatoires pour estimer la densité des tiques mais également pour mesurer les variables météorologiques (température, humidité…) et environnementales (altitude, occupation du sol…). En regroupant les informations des 631 campagnes de collectes, ils ont développé un modèle statistique permettant d’estimer l’activité des tiques en fonction du lieu, de la saison et des variations météorologiques. Ce modèle permet d’expliquer très majoritairement les variations d’activité de tiques observées".

Que faire si j'ai été mordu ?

La première chose à faire est de retirer la tique le plus vite possible mais délicatement, avec un tire-tique (vendu en pharmacie) ou bien une pince à épiler. "Une fois les tiques retirées, désinfectez soigneusement la peau avec par exemple de l'alcool modifié ou un antiseptique à base de chlorhexidine, d'hexamidine ou de povidone iodée", conseille le site de l'Assurance maladie.

"Une petite plaque rouge, souvent responsable de démangeaisons, peut apparaître immédiatement ou dans les 24 premières heures après la morsure. Il s’agit d’une réaction normale à la salive de la tique et cela ne veut pas dire qu'il y a eu contamination par la bactérie". En revanche, si la plaque rouge inflammatoire s'étend dans les 3 à 30 jours après la morsure, il est impératif de consulter un médecin.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?