Le Primaubois Laurent Vaysse, comme un poisson dans l’eau à Toulouse

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  • Laurent Vaysse a repris la société T.A.C.Eau implantée à Quint Fonsegrives dans les proches environs de la Ville rose. Laurent Vaysse a repris la société T.A.C.Eau implantée à Quint Fonsegrives dans les proches environs de la Ville rose.
    Laurent Vaysse a repris la société T.A.C.Eau implantée à Quint Fonsegrives dans les proches environs de la Ville rose. Centre Presse Aveyron
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Aurélien Delbouis

Il aurait pu revêtir la blouse blanche et travailler dans la recherche. Les rencontres et "pas mal de chance" en ont décidé autrement. Aujourd’hui à la tête de la société T.a.c-Eau, le Primaubois s’est spécialisé dans le traitement de l’eau. Un job essentiel très largement ignoré du grand public.

Quel point commun entre un garagiste, un chirurgien et la verrerie d’Albi ? Tous ont besoin d’eau pour exercer leur métier. Mais pas n’importe laquelle. "Normale" pour le garagiste, stérilisée pour les professionnels de santé ou susceptible de ne laisser aucune trace après lavage comme le demandent la plupart des verriers, cette eau nécessite d’être traitée pour répondre à de telles exigences.

C’est là qu’intervient Laurent Vaysse, Primaubois de naissance qui s’est exportée dans la Ville rose – "sans doute la ville de France la mieux équipée" – pour se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat. Sa spécialité, le traitement de l’eau. "C’est un métier pratiquement inconnu du grand public mais dont l’utilité, notamment du point de vue sanitaire, n’est plus à prouver."

À la tête de la société T.A.C-eau depuis 2011, le chimiste de formation – qui aurait pu revêtir la blouse blanche et se lancer dans la recherche – mène gentiment sa barque. "Quand j’ai repris la société, le volet traitement des eaux générait 150 000 euros de chiffre d’affaires. Nous avons atteint le million d’euros cette année." Pas mal pour une société de services.

De la clim au chauffage

Mais de quel service parlons-nous ? "On va fournir tout ce qui est matériel, produits chimiques, et prestations nécessaires pour assurer l’utilisation d’eau dans les bâtiments auprès des professionnels. Dans les hôpitaux, on va alimenter les réseaux de stérilisation avec de l’eau osmosée. Traiter les circuits de chauffage et de climatisation. Désembouer. Traiter les réseaux suite à une contamination de type légionelle… Dans ce cas-là, on propose le diagnostic, l’analyse et la solution au problème le cas échéant."

La société implantée à Quint-Fonsegrives vient aussi de déposer des brevets pour un système de désembouage automatique. "On est les seuls à proposer un tel système en France… pour le moment."

À Toulouse, Tac-Eau intervient ainsi auprès des centres hospitaliers universitaires (CHU), du CNRS, des collèges et lycées, d’Ehpad, de cliniques. "Toulouse et ses proches environs génèrent 60 % de notre chiffre d’affaires" valide le Primaubois qui aime à revenir au pays pour proposer aux Aveyronnais les services de sa jeune société.

"C’est toujours un plaisir de me déplacer là-bas où je garde quelques clients historiques." Reste pour Laurent Vaysse, de beaux souvenirs des week-ends de foot entre amis. "J’ai dû arrêter suite à un pépin de santé mais j’entraîne l’équipe de mon fils désormais." Pour Laurent Vaysse, l’eau ne va pas cesser de couler sous les ponts.

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