Villefranche-de-Rouergue. "Place du Taf" un 2e salon au succès grandissant

  • "Place du Taf" hier après-midi sous la Halle de Villefranche-de-Rouergue.
    "Place du Taf" hier après-midi sous la Halle de Villefranche-de-Rouergue.
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Rédaction 12

Un Salon pour l’emploi et la formation s’est tenu hier après-midi sous la Halle. Les visiteurs ont été nombreux.

Les candidats à l’emploi ont été nombreux à se presser hier après-midi au Salon "Place du Taf", située sous la Halle de Villefranche-de-Rouergue. "Pas moins de 90 personnes ont franchi les portes en un quart d’heure", remarquait le premier édile de la commune, Jean-Sébastien Orcibal. Après une première édition expérimentale pour l’Occitanie qui avait déjà fait le plein l’an dernier, le Salon du Taf s’est donc invité en guest star à nouveau dans la Bastide avec la Région en soutien de poids, à la fois comme formateur et financeur. "On est complémentaire", lançait David Coulon, le responsable d’équipe de Pôle emploi Villefranche-de-Rouergue.

Job dating

Ce dernier insistait aussi le job dating dédié à l’intérim en direction de tous les types d’emploi avec les quatre agences de la Bastide. Les entreprises de transport, Gauchy et Chauchard, étaient également représentées sur ce salon car elles manquent cruellement de conducteurs autant pour les scolaires ainsi que pour les voyages. "Ce sont souvent des temps partiels qui peuvent être considérés comme revenus complémentaires", précise David Coulon. Juste à côté, ECF proposait, elle, des formations au permis D, nécessaire à ce type d’emploi. Outre Pôle emploi, Cap emploi, la Mission locale et le Département, Action logement était également présent "Place du Taf" car "si les personnes trouvent un emploi à Villefranche, il faut qu’elles trouvent aussi à se loger", indiquait David Coulon. Tous les acteurs de la mobilité étaient donc également réunis sous la Halle avec, au premier rang, le Bastibus voulu par la municipalité. Cette opération permet d’apporter du Taf au QPV, traduisez quartier prioritaire de la ville, éloigné des services de l’emploi et des formations.

"Bastibus est un facilitateur de l’emploi, il s’agit de rapprocher l’information des usagers, il permet à toutes les personnes qui n’ont pas forcément un véhicule de se déplacer", soulignait le maire, Jean-Sébastien Orcibal.

"énormissime"

Ce salon revêtait aussi une importance particulière car de nombreuses offres d’emploi ne sont pas pourvues sur le Villefranchois. "Elles ont été multipliées par trois en cette période postCovid. On compte aujourd’hui plus de 200 offres, ajoute David Coulon. Le taux de chômage baisse et l’activité économique est énormissime. Il y a beaucoup de postes et de moins en moins de demandes d’emploi. Alors, on essaie de toucher un public qui reste éloigné de l’emploi. Pour ce faire, on tente de faire baisser les critères de sélection, dire aux employeurs qu’il faut tenter le coup sur des personnes qui n’ont pas forcément le profil mais un talent certain".

Pour ce "coup de poker" sur des personnes, Pôle emploi propose deux dispositifs. Soit une période de mise en situation professionnelle de 15 jours maximum afin de découvrir le métier et l’entreprise et pour le patron de connaître le candidat, soit une action de formation préalable au recrutement de 400 heures maximum où l’employeur peut former le candidat à sa guise. "Une sorte de test grandeur nature qui fait embaucher !" Et pour ces deux formules, la personne continue à toucher ses allocations-chômage.

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