Decazeville : des restaurateurs peu impactés par la pénurie de personnels

  • Les restaurants decazevillois sont peu impactés par la crisedes recrutements post Covid qui touche davantagedes plus gros établissements de villes davantage touristiques.
    Les restaurants decazevillois sont peu impactés par la crisedes recrutements post Covid qui touche davantagedes plus gros établissements de villes davantage touristiques.
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GDM

Decazeville n’est pas représentatif du scénario national concernant les recrutements dans la restauration. Certains établissements du Bassin davantage.
 

Depuis l’épidémie de Covid-19 et la fermeture des restaurants intervenue dès les premiers temps du confinement pour une réouverture qui s’est déroulée en plusieurs temps jusqu’en mai 2021, le monde de la restauration n’en finit pas de souffrir. Combien de bars, brasseries, restaurants affichent sur leur devanture leurs besoins en personnel et peinent aujourd’hui à recruter. Premiers touchés, les employés mis sur le carreau ne sont pas revenus vers des conditions de travail dont ils mesurent pleinement aujourd’hui la difficulté et la difficile compatibilité avec une vie de famille épanouie après avoir justement vécu le confinement. Beaucoup ont changé de vie et lorsqu’on parle à nouveau du Covid avec des contaminations en hausse cela les fait frémir. Cette 7e vague n’est pas pour les rassurer ni les inciter à réembrasser une profession dont, pour la plupart, ils ne veulent plus.

Stagiaires et apprentis

Mais Decazeville n’est pas représentatif de la France sur ce sujet précis et les restaurateurs de la ville ne semblent pas souffrir comme ceux des plus grosses agglomérations et surtout des villes plus touristiques. Le patron du restaurant L’Endroit, Arnaud Cappoen, avoue clairement que son établissement ferme l’été car "ça ne sert à rien d’être là, Decazeville se vide".

Mais ce dernier a plus d’un tour dans son sac pour relancer la fréquentation et les vocations et souffle qu’il a une idée. "Je vais proposer des contrats sympas, j’attends d’ailleurs des investisseurs à déjeuner", raconte-t-il sur le ton de la confidence… Nous n’en saurons pas plus pour l’instant.

D’autres s’en sortent avec des stagiaires ou avec des jeunes en contrat d’apprentissage. C’est le cas de La Cantine. "J’ai un stagiaire en salle jusqu’à début juillet et une personne en apprentissage en août, ça permet de tenir", explique Sonia Potte. De son côté, Patrick Malpel, du restaurant éponyme, qui a passé le relais à son fils Alexandre, raconte que leur établissement est avant tout "une histoire de famille, c’est plus facile. Et puis nous sommes fermés le samedi et le dimanche donc le personnel reste. Certains sont employés ici depuis près de vingt ans, c’est comme une grande famille. On est un cas spécial et on n’a pas une clientèle pas très saisonnière à part les marcheurs".

Tout juste admet-il des problèmes pour trouver un apprenti. "De moins en moins de jeunes veulent faire de la restauration pourtant nos employés ne font pas plus de 35 heures mais c’est vrai que ce sont des horaires spéciaux".

Regain d’intérêt

En revanche sur la ville thermale de Cransac, le scénario se calque davantage sur le national. "On ne trouve personne, déplore Caroline Astor de l’hôtel du Parc, ou bien que des jeunes inexpérimentés alors on n’a pas le choix, on les prend. Mais actuellement, on aurait besoin d’une personne de plus en salle et d’une autre en cuisine. Les gens ne veulent plus travailler ni le week-end ni en coupé, midi et soir".

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