Villefranche-de-Rouergue : un "feu récompense" et un chaussidou au Sénéchal

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  • Stéphane Despeyroux, et Wilfried Pradayrol, les techniciens de la municipalité, avec Jean-Claude Carrié, premier adjoint à la mairie de Villefranche, en charge de la voirie.
    Stéphane Despeyroux, et Wilfried Pradayrol, les techniciens de la municipalité, avec Jean-Claude Carrié, premier adjoint à la mairie de Villefranche, en charge de la voirie. MCB
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Marie-Christine Bessou

De nouveaux aménagements pour sécuriser les axes routiers dans la ville et donner la part belle à la mobilité douce.

Lors du dernier conseil municipal il a beaucoup été question de voirie mais, mieux que des paroles, le premier adjoint en charge de ce sujet, Jean-Claude Carrié, donnait rendez-vous sur le terrain, au croisement des chemins du Sénéchal et de la Combe de Najague, pour exposer concrètement ce qui a été fait par la municipalité villefranchoise après deux années de mandature Orcibal.

Sécurité et circulation douce

"L’objectif était de remettre à niveau la voirie et nous avons fait en deux ans ce qui a été fait pendant la mandature précédente en quantitatif", confiait-il sous forme de satisfecit. "Notre objectif maintenant est de faire de la voirie tout en sécurisant les routes et en intégrant automatiquement la mobilité douce pour les piétons et les cyclistes". Il est vrai que, pour illustrer ses propos, les 750 mètres qui viennent d’être refaits sur cette portion du chemin du Sénéchal sont parlants. Sur cet axe pourtant limité à 30 km/h, les habitants se plaignaient du manque de sécurité avec des voitures qui passaient trop vite et au ras de leur habitation. Après comptage et observation des incivilités, après plusieurs réunions avec les riverains, il était décidé de refaire bien évidemment l’enrobé (150 000 euros aux frais d’Ouest Aveyron communauté puisqu’il s’agit d’une voie communautaire), mais surtout d’apporter une réponse sécuritaire. C’est ce qui a été fait avec, pour la première fois sur le territoire, un chaussidou, c’est-à-dire un seul couloir central de circulation avec, de part et d’autre, des voies vélos et piétons. Les voitures qui l’empruntent et qui se retrouveraient face à d’autres véhicules sont alors obligées de se déporter sur la gauche ou la droite en faisant attention. Viennent s’y ajouter, afin de réduire la vitesse, deux "feux récompenses" (autorisés depuis avril 2021 par le ministère de l’Intérieur), des feux solaires qui passent au vert à la seule condition que les voitures roulent à la vitesse autorisée. "Il faut que les automobilistes prennent conscience que le chemin du Sénéchal ne doit pas être un chemin de transit mais un chemin de vie mais nombre de gens l’utilisent comme un raccourci ce qui n’est pas sa vocation", explique Jean-Claude Carrié. Le stationnement le long de cette portion du chemin du Sénéchal n’est bien sûr plus autorisé mais juste toléré pour un temps très court. Coût de l’opération, 25 000 euros pour la municipalité, plébiscitée par les habitants dont l’un d’entre eux sortie spécialement pour exprimer sa satisfaction.

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