La Flagnacoise Amélie Laborie organise ses vacances en fonction de "Hier un village"

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  • Installée à Paris depuis 17 ans, Amélie Laborie adore revenir à Flagnac pour le spectacle "Hier un village". Installée à Paris depuis 17 ans, Amélie Laborie adore revenir à Flagnac pour le spectacle "Hier un village".
    Installée à Paris depuis 17 ans, Amélie Laborie adore revenir à Flagnac pour le spectacle "Hier un village". @AL
Publié le
Aurélien Delbouis

Responsable commerciale à Paris, Amélie Laborie est aussi figurante dans le spectacle "Hier un village" qui retrouve son public après deux années d’interruption. Pour elle, "un moment incontournable" qu’elle ne raterait pour rien au monde.

On peut vivre à Paris et ne rater quasiment aucune représentation du spectacle Hier un village, qui se déroule depuis quarante ans dans le petit village de Flagnac. Flagnac et ses habitants qui depuis le 18 juillet 1982 mettent en scène l’Aveyron d’antan dans une fresque collective, à laquelle participe Amélie "depuis toujours".

Responsable commerciale pour la société de livraison de repas Room Saveurs, Amélie Laborie n’a jamais raté une saison. "Je suis même du genre à organiser mes vacances pour pouvoir participer à un maximum de représentations. Si j’en manque parfois quelques-unes, c’est simplement parce que je n’ai pas assez de vacances", s’amuse la quadragénaire installée à Paris depuis 17 ans.

"Œuvre d’art populaire" à laquelle participent la majorité des habitants qui, depuis 40 ans, font le succès de cette "aventure humaine exceptionnelle", Hier un village a aussi jalonné le parcours de la quadragénaire. "J’ai participé à ma première représentation à 1 an. Je n’ai pas raté une saison depuis. J’ai tout fait : les enfants à l’école, danseuse sur l’eau, la mariée… C’est marrant ! Quand on est Flagnacois, on est totalement imprégné par tout ça. C’est l’occasion de se retrouver tous les ans. Il y a des gens que je ne connais finalement qu’en tenue de spectacle."

Pas question donc pour Amélie de rater son rendez-vous de l’été. Même quand on vit comme elle, à 700 km de là. "J’ai choisi Paris à une époque où tous mes amis, mon petit copain, vivaient là. Mais je suis aujourd’hui la dernière à être restée. Les autres ont quitté la capitale. Certains sont rentrés en Aveyron."

Pour la quadra, l’heure du grand retour n’est pas pour tout de suite. "Je suis très bien à Paris." Responsable commerciale pour un groupe de livraison de repas, la jeune femme a pourtant fort à faire. "Depuis le confinement, on vit des moments pas faciles."

Pas facile en effet quand on sait que le gros du job consiste à livrer des plateaux-repas dans les sièges de sociétés où les salariés ont aujourd’hui découvert le télétravail. "Notre chiffre d’affaires a fondu comme neige au soleil", valide la responsable commerciale. Et avec lui le nombre de salariés qui, comme Amélie, doivent désormais accompagner la reprise effective depuis "deux mois seulement."

En attendant, l’heure est venue de replonger dans le costume de l’Aveyron d’antan pour un spectacle qui a payé, lui aussi, un lourd tribut à la crise sanitaire et qui revient cette année dès le 22 juillet pour sept représentations. "Il y a aussi un livre qui retrace l’histoire du spectacle", complète Amélie, heureuse de retrouver un peu de "son Aveyron."

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