Villefranche-de-Rouergue : dans les coulisses du tournage de la série Netflix

Abonnés
  • Mark Ruffalo ne restera pas longtemps à Villefranche-de-Rouergue.
    Mark Ruffalo ne restera pas longtemps à Villefranche-de-Rouergue. L.T. (DDM)
  • Au cœur de la réalisation.
    Au cœur de la réalisation. L.T. (DDM)
  • Un des décors bloquant une rue à côté de la collégiale.
    Un des décors bloquant une rue à côté de la collégiale. L.T. (DDM)
  • Les façades ont été parfaitement refaites pour recréer Saint-Malo.
    Les façades ont été parfaitement refaites pour recréer Saint-Malo. FEG (DDM)
  • Jusqu'à la dernière minute, les artisans et décorateurs ont préparé le plateau.
    Jusqu'à la dernière minute, les artisans et décorateurs ont préparé le plateau. FEG (DDM)
Publié le
Lucie Tollon

Villefranche-de-Rouergue est le théâtre d’une drôle animation depuis mardi après-midi : le tournage de la mini-série Netflix a démarré.

Se promener dans un décor de film, littéralement, marcher à côté de façades des années 40, se balader dans le Saint-Malo d’antan (sans la pluie), à quelques mètres de Shawn Lévy (réalisateur de "La Nuit au musée", "Stranger Things", ou encore "Adam à travers le temps") et Mark Ruffalo (Hulk, Shutter Island, Zodiac…), c’est le quotidien des habitants de Villefranche et ce jusqu’au 20 juillet.

Le tournage de la mini-série adaptée du roman "All the night we cannot see" (Toute la lumière que nous ne pouvons voir) d’Anthony Doerr (prix Pulitzer), a enfin démarré, mardi après-midi autour de la place Notre-Dame et place de la fontaine jusqu’à 3 heures du matin.

"Action", "Silence", "Couper"

Un véritable spectacle pour les locaux qui se sont empressés d’assister au tournage – de loin du moins – . Décor posé, acteurs préparés, figurants habillés, la scène est impressionnante. Des centaines de petites mains, de la régie, à la production en passant par la réalisation, les costumes et la sécurité se dépêchent pour donner vie au scenario. "Action", "Silence", "Couper" résonnent dans les rues étroites de la bastide capitonnées par les équipes de tournage et les spectateurs médusés. Comme un ballet, tout est cadré, synchronisé. Les figurants, costumés, profitent des pauses pour prendre des photos avec les acteurs américains "d’une gentillesse incroyable" nous glisse-t-on. Politesse et sourires sont d’ailleurs de coutume pour ne pas éreinter certains habitants bloqués ou impactés par le tournage.

Sur le plateau, les essais s’enchaînent puis les scènes. Parfois, il faudra une heure pour une prise ou un plan. Villefranche découvre alors l’envers de décor, les différentes caméras, les spots imposants, la patience du réalisateur et la minutie de la production.

En dehors des scènes centrées sur la place Notre-Dame, la fontaine, la halle, Netflix s’est imposé dans toute la ville. Les caravanes se sont installées place Bernard-Lhez tandis que les décors d’une ville démolie par la guerre s’éparpillent vers la halle. Les voiturettes de golf se déplacent dans les rues étroites et le staff profite des commerces de bouche et de la tranquillité de la ville quand le temps leur permet. Un véritable tumulte pour cette ville de 11 000 habitants.

Un juillet en dehors du temps donc créant une excitation et une exaltation que les Villefranchois ne vivront certainement pas deux fois et seulement pour un mois.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?