7e vague de Covid-19 : vers le retour du pass sanitaire aux frontières ?

C’est un fait : la France connaît sa 7^e vague de Covid-19. Avec plus de 200 000 cas par jour, l’épidémie est repartie. Certes, les hôpitaux ne sont pas saturés, comme lors des vagues précédentes. Mais cela appelle à beaucoup de prudence, à l’instar du maire de Nice, Christian Estrosi, qui a pris un arrêté pour rendre obligatoire le port du masque dans les transports en commun (lire ci-dessous).

Les députés votent pour

Il s’appuie sur le nouveau projet de loi d’urgence sanitaire contre le coronavirus, présenté en début de semaine par l’exécutif. Ce dernier ouvre notamment la possibilité d’instaurer un pass sanitaire aux frontières. Lors du Conseil des ministres, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a précisé qu’un pass sanitaire pouvait être mis en place aux frontières "si la situation l’exigeait", c’est-à-dire "en cas de nouveau variant, par exemple".

Le projet de loi donne, en outre, la possibilité au gouvernement d’imposer un pass sanitaire du 1^er août 2022 au 31 mars 2023. Un pass sanitaire qui se résume en un test négatif au Covid-19, un justificatif de vaccination ou certificat de rétablissement. Il s’appliquerait aux voyageurs de plus de 12 ans aux frontières ou entre la métropole, la Corse et les outre-mer. Il s’appliquerait également aux personnels des services de transport concernés, selon le détail du site vie-publique.fr.

Le projet de loi Covid-19 doit en tout cas être examiné à partir de ce lundi à l’Assemblée nationale, pour "permettre de prolonger quelques dispositions absolument indispensables pour faire face à la poursuite de l’épidémie de Covid-19 dans notre pays", a précisé l’ancien ministre de la Santé. Il sera ensuite transmis au Sénat.

En attendant, en dépit de leurs différences d’opinions, les députés ont voté ce mercredi pour prolonger la collecte de données sanitaires Covid ainsi que cette possibilité d’un retour du pass sanitaire aux frontières. Au moins un texte qui fait consensus.