Variole du singe : la HAS préconise la vaccination pour les personnes à risque
Hommes bi, homosexuels et personnes trans ayant plusieurs partenaires, prostitué(e)s… Face à l’augmentation du nombre de cas de variole du singe en France, la Haute Autorité de Santé préconise la vaccination pour les personnes les plus à risque de contamination.
Au 5 juillet, 577 cas de variole du singe (ou Monkeypox) ont été relevés en France, dont 387 en Ile-de-France. Ces données, établies par Santé publique France, montrent que ces cas sont survenus essentiellement chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Et 75% d’entre eux déclarant avoir eu plusieurs partenaires dans les semaines précédant l’apparition des symptômes.
Cibler les personnes les plus à risque
Le virus de la variole du singe se transmet d’une personne à l’autre par un contact étroit avec des lésions, des liquides organiques, des gouttelettes respiratoires…
Problème, les opérations de contact tracing se heurtent à de nombreuses difficultés comme l’impossibilité d’identifier la personne qui a transmis le virus, une sous-déclaration des cas contacts, notamment autour de rapports sexuels… C’est pourquoi, de façon préventive, la Haute Autorité de Santé préconise la vaccination pour les personnes les plus à risque de contamination. A savoir :
- "Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples ;
- Les personnes en situation de prostitution ;
- Les professionnels des lieux de consommation sexuelle, quel que soit le statut de ces lieux".
En revanche, elle ne recommande pas, à ce stade, la vaccination en préexposition des professionnels de santé prenant en charge les personnes malades. "Les mesures d’hygiène habituelles et le port d’équipement de protection individuelle rendant le risque de contamination très faible en pratique".
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