Rignac. Le trio de clarinettes a ravi les mélomanes

  • Dodeca trio sur scène.
    Dodeca trio sur scène.
Publié le
CORRESPONDANT

La place Fernand Pouillon était l’écrin parfait samedi 2 juillet pour abriter le concert du Clarinettes Dodeca trio à Belcastel.

Dodeca, ça veut dire 12 en latin, et n’allez pas croire que seul le chauvinisme aveyronnais a présidé au choix du nom de ce trio, c’est ce qu’explique Jean-Marc Houdard au début du concert. Bon d’accord, ils sont tous attachés à l’Aveyron.

Sébastien Batut et Nina Roueire-Chanteperdrix y ont grandi et fait leurs premiers pas à la clarinette sous la houlette de Jean-Marc. Mais "Dodeca" n’est pas seulement une référence à l’Aveyron…

Le dodécaphonisme c’est aussi une façon de composer de la musique, expérimentée au XXe siècle : de la musique contemporaine, donc, même si elle date du siècle dernier.

Elle est présente dans le répertoire du trio avec deux pièces de Stockhausen, un court canon d’Eliott Carter et un trio de Denisov.

Belle occasion que nous donnent les trois clarinettistes de découvrir la poésie contenue dans ces musiques.

Le reste du répertoire explore différentes époques musicales, du classique, avec par exemple un trio d’Anton Stadler, au romantique avec des pièces d’Isaac Albeniz, à la musique française plutôt néo-classique de Bozza.

Si au cours de cette heure de concert, la clarinette n’a pas fait mentir sa réputation de virtuosité, on a pu être touché aussi par le velouté du son et ce sentiment de finesse et de précision qui résulte du dialogue parfaitement maitrisé entre les musiciens.

Clarinettes Dodeca Trio, un nom à retenir. Ne manquez pas les prochains concerts.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?