Réquista. Natalice, bonheur et émotion de l’écriture
Dernièrement, Natalice était invitée à la médiathèque du Réquistanais avec Maryse Cayron, une autre écrivaine, pour rencontrer des lecteurs assidus. Elle a bien meublé ce moment de partage, satisfaite de l’intérêt suscité, en répondant à leurs interrogations diverses.
Qui êtes-vous ?
Nathalie, née en 1961, orthophoniste, mariée, trois enfants venus du bout du monde (Guatemala, Haïti) éclairer notre foyer… Joséphine Baker parlait de "tribu arc-en-ciel", nous, nous parlons de "famille trois chocolats".
D’où vient le pseudo Natalice ? Natalice est un condensé de Nathalie et Alice. Alice est mon second prénom, rappel de ma grand-mère paternelle disparue quelques mois avant ma naissance. Ce pseudonyme est une façon de la "rencontrer" et de lui rendre hommage et un peu de vie.
Pourquoi écrivez-vous et quelles sont vos motivations ?
Question cruciale et redondante. Je dirais plutôt : pourquoi continuer à écrire et pourquoi publier ?
Je pourrais dire que j’ai toujours écrit, mais ce serait cliché… même si c’est vrai. Le déclencheur de cette série de livres publiés est une grande angoisse due à une maladie auto immune venue me cueillir à l’aube de mes 50 ans, une maladie dont il a fallu une année environ pour trouver le nom et le remède et qui, à présent stabilisée, demeure en moi, comme un rappel de la fragilité de la vie…
Le premier de mes livres, "Émois… d’Elle à Moi", est un témoignage romancé qui évoque avec pudeur l’abandon, l’adoption, la recherche de ses origines. Lorsqu’il a été terminé, on m’a dit, fonce, ton livre est une pépite. Alors j’ai hésité, toujours aussi peu sûre de moi, et puis j’ai foncé. Et je n’ai plus arrêté ! C’est tellement grisant de tenir entre ses mains "son" ouvrage.
Comment écrivez-vous ?
Je n’ai pas de règle bien définie, ni d’exigence de challenge genre "chaque jour tant de pages", je privilégie l’écriture plaisir, l’écriture bonheur, l’écriture émotion.
Ce que j’adore, au risque de passer pour un peu dérangée, c’est ce moment où mes personnages viennent guider ma plume et décider d’eux-mêmes de leurs pérégrinations au gré des pages. Mes héroïnes et leurs homologues masculins sont indisciplinés, têtus, autoritaires. Je les aime comme ça, parce que chacun de leur fait, acte ou parole, me fait vibrer et m’interpelle.
C’est ce bonheur et cette émotion que je souhaite faire passer au lecteur.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?