Variole du singe : voici les quatre centres qui dépistent et vaccinent en Occitanie

  • Un centre d'information et de dépistage a ouvert à Toulouse, Montpellier, Nîmes et Perpignan autour de la problématique de la variole du singe.
    Un centre d'information et de dépistage a ouvert à Toulouse, Montpellier, Nîmes et Perpignan autour de la problématique de la variole du singe. Illustration - Pixabay
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Le nombre de nouveaux cas atteints de la variole du singe continue de progresser semaine après semaine en France. Quatre centres d'information, de dépistage et de diagnostic ont ouvert : à Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes.

D'après le dernier rapport de Santé publique France en date du 7 juillet 2022, la France comptabilise au moins 721 cas confirmés de variole du singe, dont 52 en Occitanie. Si les hommes âgés de 19 à 71 ans étaient principalement concernés au début, les autorités de santé s'alarment de voir quatre femmes et deux enfants (dont un moins de 10 ans) touchés par le virus.

La Haute autorité de santé a donné un avis favorable à une vaccination préventive "pour les contacts à risque, les groupes de personnes les plus exposées, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples, les personnes en situation de prostitution, les personnes exerçant dans les lieux de consommation sexuelle".

Quatre centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) en Occitanie proposent de vacciner contre la variole du singe : Toulouse (Haute-Garonne), Montpellier (Hérault), Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Nîmes (Gard).

Une liste "susceptible d’évoluer à compter du 18 juillet 2022" indique l'ARS Occitanie.

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Quels sont les symptômes ?

Parmi les cas confirmés en France, 81 % ont présenté une éruption génito-anale, 74 % une éruption sur une autre partie du corps, 79 % une fièvre et 75 % des adénopathies, d'après Santé publique France.

"À ce jour, en France, 98 % des cas pour lesquels l'orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Parmi les cas pour lesquels l'information est disponible, 75 % déclarent avoir eu au moins 2 partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l'apparition des symptômes. La plupart des cas investigués déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés ; 118 sont des cas secondaires, c'est-à-dire rapportant avoir été en contact avec un cas de variole du singe dans les trois semaines précédant la survenue des symptômes".

À noter qu'aucun des cas confirmés n'est décédé.

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