Luc-la-Primaube. Le Primaubois Thomas Latieule, un fan de ballon rond à la Fédération française de football

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  • Thomas Latieule adore retrouver la pelouse du Stade de France : "La consécration d’un rêve d’enfant."
    Thomas Latieule adore retrouver la pelouse du Stade de France : "La consécration d’un rêve d’enfant." @TL
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Aurélien Delbouis

Passionné de sport depuis toujours, le natif de Luc-la-Primaube a rejoint les bureaux de la fédération française de football où il s’occupe plus spécifiquement du volet sponsoring. Un aboutissement pour le jeune homme de 25 ans aujourd’hui bien implanté dans cette grande maison. Rencontre.

Passionné de sport et de football en particulier, Thomas Latieule, 25 ans, ne pouvait pas mieux tomber. Salarié de la Fédération française de football, le natif de Luc-la-Primaube est en charge du volet sponsoring et marketing de la grande maison bleue, en lien direct "et quotidien" avec tous les partenaires.

S’il n’a été embauché qu’en mars de cette année, le jeune homme connaît pourtant très bien les lieux pour y avoir effectué plusieurs stages. Autant d’expériences qui ont fini par le convaincre de postuler définitivement. "Entre mon master 1 et 2, j’ai fait un stage de 6 mois à la FFF. Un vrai kif. Travailler dans cet environnement, venir sur la pelouse, au stade devant 80 000 personnes heureuses d’être là, croiser des joueurs. Il y a franchement pire !" valide Thomas.

Enthousiaste pour deux, le jeune homme a aussi poussé les portes d’un club prestigieux : le Paris Saint-Germain. Là encore à l’occasion d’un stage. Toujours dans sa spécialité : le sponsoring. "Ce stage avait tout pour faire rêver. Je devais – c’est à peu de chose près, ce que je fais aussi à la fédé – gérer et organiser les différents shootings avec les joueurs et les marques partenaires, aider à organiser des événements au Parc des Princes et gérer aussi la visibilité des marques sur le bord de terrain. Organiser des animations, des défis entre spectateurs, produire du contenu…" Malheureusement pour ce grand fan de club de la principauté – "pour le travail, il faut savoir faire des concessions" s’amuse-t-il, ses missions ont été annulées pour cause de Covid. La tuile.

"Plus de matches, plus d’accès joueurs, plus de regroupements de personnes… J’ai donc consacré mon stage à la préparation de la reprise de l’équipe qui allait jouer, cette année-là, la finale de la Ligue de champions contre le Bayern Munich." Thomas a ensuite rejoint l’agence Sportfive, anciennement Lagardère Sport, spécialisée dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs. Là encore, un régal.

Licencié en droit Management du sport, élève de l’Insec Bordeaux, double master… Le cursus de Thomas lui permet donc aujourd’hui de toucher son rêve du doigt. "Mon job repose avant tout sur le relationnel. Il faut avoir la bonne attitude avec des partenaires qui dépensent des millions pour être là."

Pas de quoi s’ennuyer en revanche. "Quand on parle FFF on entend souvent l’équipe de France masculine mais il y a aussi les féminines, les espoirs, la Coupe de France. Les journées sont chargées mais quand on aime, on ne compte pas."

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