Sainte-Radegonde. Quilles de huit : pour Guillaume Septfonds (Espalion), "il n’y a pas de recette pour gagner" le championnat individuel de l'Aveyron

Ce n’est pas un secret pour les quilleurs : pour gagner un titre individuel, il faut être régulier, jouer au mental mais aussi avoir un brin de chance. Autant d’éléments dont auront besoin les 200 joueurs qualifiés pour le championnat individuel d’Aveyron, dimanche 17 juillet, à Inières. Et la bataille sera rude. "C’est compliqué de pronostiquer un vainqueur parce que le niveau est vraiment élevé cette année", remarque l’Espalionnais Guillaume Septfonds. Le tenant du titre ajoute : "Tout le monde peut gagner. La preuve, je l’ai fait !"

De nombreux prétendants

Il faut dire que les prétendants à la victoire sont nombreux. Plus des 80 premiers du classement individuel ont une moyenne supérieure ou égale à 50 quilles. " Les deux équipes de Sainte-Geneviève peuvent le gagner, ou Laurent Izard et Fabien Albinet (Luc), mais aussi Paul-Henri Vidal (Trémouilles) et Quentin Antoine (Colombiès). Et sur un individuel, ne jamais oublier Jérôme Enjalbert, Philippe Acquier et Yohan Carvalheiro (Rodez). Et Jérémy Pradalier (Onet), qui a terminé 10e en championnat mais qui a plus de 53 de moyenne et est premier au Coq ", égrène l’Espalionnais, pour ne citer que ces quilleurs. Il nomme aussi Jean-Marc Planques, pour rentrer dans le détail des formations bleu marine. Le sociétaire de Sainte-Geneviève a la meilleure moyenne d’Aveyron pour l’instant, avec 53,83. Et ses 171 quilles abattues à la finale par équipe, montrent qu’il est capable de coups d’éclat, comme ceux qui bâtissent les victoires sur une journée.

"L’an dernier, j’ai gagné avec 333 quilles. C’est énorme, ça fait 55,5 de moyenne !", souligne Guillaume Septfonds. La barre était aussi haute chez les espoirs, puisque Lionel Andrieu (Flavin) l’avait emporté avec 53,66 de moyenne. Et en essayant de se souvenir de la position qu’il occupait à la mi-journée, l’Espalionnais rigole : "Il vaut mieux partir fort ET finir fort".

"Alignement des planètes"

Mais comme le montrent les palmarès de ces dernières décennies, le classement des moyennes sur le début de saison ne dicte pas toujours le podium. "Il n’y a pas recette pour gagner. Il y a plein de paramètres qui peuvent tout changer. Il faut un alignement des planètes !", insiste-t-il. Car tous les joueurs qualifiés sont capables de faire 50 à chaque partie, "mais il faut un petit surplus de chance".

Le caractère de chaque quilleur, notamment "leur gestion de la pression", et les aléas de la journée feront le match. "C’est souvent la première partie de l’après-midi qui décide et la dernière qui classe, mais il faut avoir fait le travail avant", précise le tenant du titre. Il conclut : "Une compétition individuelle, c’est une épreuve que tu gagnes en équipe de différents clubs." Mais l’Espalionnais suppose que, cette année, il ne partagera pas le terrain du porte-bonheur des vainqueurs des Vertes, Gaël Martin (Colombiès). "On était beaucoup trop lent, comme on peut voir sur la photo : Laurent Izard était déjà derrière les terrains alors que j’étais encore à 15 m", sourit-il.