Aveyron : une visite guidée au cœur de l'Espalion du XIXe siècle

  • Clément Carsac a vivement intéressé son public lors  de la visite guidée de la ville.
    Clément Carsac a vivement intéressé son public lors de la visite guidée de la ville. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Monuments transformés, disparus, patrimoine oublié, découverte de la vie quotidienne de la cité au XIXe siècle.

Le musée départemental des mœurs et coutumes (ancienne prison), recherche toutes sortes de photographies de la ville d’Espalion du XIXe siècle aux années 1980, et fait appel à la population pour compléter ses archives, et sa connaissance générale sur le patrimoine espalionnais.
Le cadastre qui date de la fin du XIXe, un plan de la ville de 1860, des photos, cartes postales, et divers documents, permettent de mieux connaître la vie à cette époque. L’occasion d’effectuer une visite guidée à la recherche de ce riche patrimoine et des éléments qui ont disparu.
Ainsi, le mur d’enceinte et la citerne de l’ancienne prison ont été détruits. On a construit dans des endroits peu urbanisés comme la place Frontin rebaptisée place des Prisons. La place Saint-Georges, un des cœurs de la ville est dominée par la tour Michou. Des fortifications existaient au Moyen-Âge et un mur descendait jusqu’au Lot. La rue de Calmont y servait d’accès. En 1861, on a construit l’Hôtel de ville clôturé par une grille. Depuis la tour, on a comblé le fossé et installé des jardins. On y trouvait l’ancienne église, le bâtiment de l’Octroi pour prélever l’impôt sur les marchandises.

A nos chers bâtiments disparus

La rue Droite, artère principale avec des façades en bois, se prolongeait jusqu’au pont. Le puits de la place du Puits (1842) a disparu. On y trouve la maison des consuls Assézat, avec ses fenêtres à meneaux. Un peu plus loin, la chapelle des Pénitents construite en 1700, avec les restes de l’église Saint-Sauveur, abritait les pénitents. Son clocheton qui avait disparu, a été reconstruit. L’avenue de la Gare a été construite plus tard, et, place du Plô, se trouvait une croix. Le Vieux Palais qui a connu de nombreux changements urbains, a subi peu de modifications. Au sous-sol se trouvaient alors les prisons de la ville. En face, on aperçoit les restes du couvent des ursulines, et, au bord du Merdanson, autrefois appelé la Durance, se trouvaient des maisons avec des murs en torchis. Du square Girbal, un escalier descendait vers le Foirail.
La place du Griffoul (fontaine), au pied du Pont Vieux a disparu. Son entrée était fortifiée, avec une grande tour. Lieu de vie politique, cœur battant de la ville (la place du Marché n’existait pas), elle abritait la halle aux grains. Sur le Pont Vieux se trouvait une statue de la vierge, aujourd’hui dans la cour de l’église. Le Quai et le Pont neuf ont été construits à cette époque.
Après le pont, de nombreuses foires se tenaient à la Grave. Le moulin qui a été détruit par un incendie, le Vieil Hospice, l’église de la commanderie des Templiers, aujourd’hui maison d’habitation ont participé au développement du commerce de la ville.
 

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