Aveyron, Cantal, Corrèze : la Sopa peut poursuivre son activité d'enlèvements d'animaux morts

  • Même privée du marché, la Sopa continue son travail d'équarrissage, avec le blanc-seing de la justice.
    Même privée du marché, la Sopa continue son travail d'équarrissage, avec le blanc-seing de la justice. Capture d'écran CP - Sopa15
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Le tribunal de commerce d'Aurillac a débouté le 20 juillet le groupe Saria, pourtant titulaire du marché depuis janvier 2022, qui réclamait la nomination d'un administrateur pour la Sopa, qui avait continué malgré tout ses activités.

La société cantalienne d'équarrissage Sopa est spécialisée dans l'enlèvement des ATM (Animaux trouvés morts) et officie entre la Corrèze, le Cantal et l'Aveyron. Le 31 janvier 2022, la Sopa avait perdu l'appel d'offres au profit de l'un de ses actionnaires, le puissant groupe allemand Saria. Mais depuis cette date, la Sopa avait continué contre vents et marées ses activités d'enlèvements des animaux morts essentiellement auprès des agriculteurs aveyronnais, cantaliens et corréziens, plutôt solidaires de la Sopa, les capitaux agricoles étant majoritaires au sein de l'entreprise cantalienne. Ne pouvant intervenir dans la gestion de la Sopa, Saria avait demandé que soit nommé un administrateur afin de reprendre les rênes de l'entreprise d'équarrissage cantalienne. Les deux s'affrontant sur le terrain judiciaire depuis près de 6 mois.

Selon La Montagne, le tribunal de commerce d'Aurillac a rendu justice à la résilience de la Sopa, en rejetant les demandes et arguments de Saria dans son jugement rendu le mercredi 20 juillet. L'entreprise peut donc poursuivre pour l'instant ses activités sur les trois départements.

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