Ce 1er août en France, adieu l'état d'urgence et bonjour la loi sanitaire

  • Adieu le pass sanitaire, qui disparaît avec l'état d'urgence.
    Adieu le pass sanitaire, qui disparaît avec l'état d'urgence. Archives CP
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Le Covid est toujours là, mais à partir du 1er août, seul le suivi de la pandémie sera maintenu et les "mesures limitant la liberté d'aller et venir, la liberté d'entreprendre et la liberté de réunion", selon les mots même du gouvernement, ne pourront plus être rétablies.

Ce sera sûrement dur à faire psychologiquement pour beaucoup, mais à partir de ce lundi 1er août, oubliés les confinements, les attestations de déplacement pour les courses ou les promenades, les couvre-feu, le télétravail obligatoire, les interdictions des commerces "non-essentiels, le pass sanitaire puis vaccinal et toutes les mesures "limitant la liberté d'aller et venir, la liberté d'entreprendre et la liberté de réunion", ou de ""réquisition de tous biens et services nécessaires pour mettre fin à la catastrophe sanitaire", comme le spécifie lui-même le gouvernement sur son site Vie Publique

L'état d'urgence sanitaire dû à la pandémie mondiale de Covid vit son dernier jour ce dimanche 31 juillet. Même si le Covid reste là, à géométrie variable avec ses variants successifs. L'homme devra vivre avec. Si les mesures les plus restrictives, liberticides diraient certains, vont disparaître ce lundi 1er août, c'est une loi sanitaire, validée ce samedi 30 juillet par le Conseil constitutionnel, qui va prendre la relève. Cette loi maintient les deux outils de suivi du Covid-19 dans la population, le SI-DEP jusqu'au 30 juin 2023, et Contact Covid jusqu'au 31 mars 2023, détaille Midi Libre. Ce qui permet encore aux Français de se faire tester en cas de cas contact.

En cas de nouveau variant problématique, un test de dépistage pourrait être mis en place aux frontières, selon la loi, pour quitter ou retourner en France.

Le 1er août également, même s'il le recommande, le gouvernement ne pourra plus imposer le port du masque; qui ne sera plus obligatoire dans les établissements de santé et médicaux-sociaux, comme c'était déjà le cas depuis le 14 mars dans les lieux publics fermés. Néanmoins, il pourra être à nouveau rendu obligatoire sous forme d'arrêtés ministériels ou préfectoraux au vu de la situation sanitaire. Mais chaque établissement de santé pourra imposer le port du masque dans tout ou partie de ses bâtiments.

Enfin, selon France Info, la loi sanitaire induit une procédure imposant la réintégration effective des personnels de santé non vaccinés et de ce fait actuellement suspendus. C'est à la Haute autorité de santé de décider de cette réintégration, au vu de l'évolution sanitaire dans le pays. Le 22 juillet, elle l'avait refusée, mais la question pourrait à nouveau se poser dans les prochains jours.

Au 28 juillet, selon Covidtracker, 19,1 % des Français n'étaient pas vaccinés.

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