Rodez. Quilles de huit : sur les terrains du championnat de France, certaines équipes ont des airs de famille

  • Les Ruthénois Yohan (à droite) et Anthony Carvalheiro (au centre) espèrent gagner leur premier "France" ensemble, demain, sur leur terrain.
    Les Ruthénois Yohan (à droite) et Anthony Carvalheiro (au centre) espèrent gagner leur premier "France" ensemble, demain, sur leur terrain. JLB
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Au 76e championnat de France par équipes 2022, en Excellence, il n’y a que deux quadrettes qui ne comptent pas au moins deux membres de la même famille. Et si ce schéma se trouve dans toutes les catégories, sauf les jeunes, c’est dans la plus haute division masculine que les familles sont les plus représentées.

En fonction des clubs et des générations, certains noms de famille reviennent souvent dans les compositions d’équipes. Mais sur les centaines de quadrettes et de doublettes engagées en championnat, les équipes familiales ne sont pas majoritaires… excepté en Excellence, pour ce 76e championnat de France par équipes. Ces 6 et 7 août, 140 formations seront en lice, au Trauc. Et parmi elles, 21 équipes sont composées d’au moins deux membres d’une même famille.

Cinq fratries

L’Excellence est la catégorie qui en compte le plus, avec huit équipes sur dix. Trois quadrettes regroupent pères et fils : Denis et Gary Guibert (S.A. Paris), Didier et Clément Layrac (Lunel) et Laurent, Bastien et Jérémy Burguière (Bozouls). Mais ce sont les fratries qui sont les plus nombreuses, avec Jean-Marc et Olivier Planques (Sainte-Geneviève), Julien et Flavien Galdemar (Sainte-Geneviève), Yohan et Anthony Carvalheiro (Rodez), Patrice et Jérôme Enjalbert (Magrin) et Gaël et Yohan Martin (Colombiès). Et dans la quadrette de Colombiès, David Antoine et son neveu, Quentin, complètent l’équipe.

Et il y a au moins trois quadrettes familiales dans chacune des trois autres divisions masculines. Comme le père et le fils Aldebert (Huparlac) en Honneur, les frères Valenq (S.A. Paris) en Promotion, et le père et le fils Ayrinhac (Luc) en Essor.

Du côté des féminines, seule la doublette Teyssèdre (Florentin) rassemble deux sœurs : Vanessa et Edith. Car cette année, Joëlle Besombes (S.A. Paris), titrée trois fois avec sa sœur Valérie, ne pas joue pas pour récupérer d’une blessure.

Une doublette de jumelles

Retrouver deux membres d’une même famille chez les jeunes est assez rare, car les catégories changent presque tous les deux ans et l’écart d’âge entre deux sœurs ou deux frères ne leur permet de s’associer, la plupart du temps, qu’en senior. Mais chez les adolescentes, une doublette fait exception : les cousines Alexa et Lola Vigouroux (Inières).

Et le plus inédit vient de la catégorie poussines, avec l’équipe des jumelles Gabrielle et Garance Ollié (Rignac-Firmi), petites-filles de Jacques Regourd, figure éminente des quilles. Avec le titre de championne de France de Garance et la médaille de bronze de Gabrielle décrochés dimanche à Saint-Amans, les deux petites joueuses n’ont pas fini de prouver la force des liens familiaux sur les terrains de quilles.

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