Aveyron : le Foirail, un lieu prisé des Espalionnais et des visiteurs

  • Les allées ombragées sont appréciées des promeneurs.
    Les allées ombragées sont appréciées des promeneurs.
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Centre Presse Aveyron

Site mythique d’Espalion, le Foirail demeure un lieu de promenade privilégié en bordure du Lot.

En descendant au Foirail, on passe devant le Vieux Palais, château "Renaissance" édifié en 1572 par les soins de "Noble Bernardin de la Valette", capitaine au service des seigneurs de Calmont durant les guerres de religion. On suit la rue Saint Joseph un nom donné en remerciement au saint.

En effet, lors de l’épidémie de peste de 1653-54, la ville fut mise sous sa protection, avec le vœu d’édifier une chapelle qui lui serait dédiée. La promesse a été tenue et on en trouve les traces dans l’ancienne église Saint-Jean-Baptiste qui abrite actuellement le musée Vaylet. Par ailleurs, en guise d’ex-voto, a été peint en 1658, un tableau représentant la ville telle qu’elle était à l’époque, avec le château de Calmont et Saint-Jioseph, un tableau que l’on peut voir dans l’église paroissiale.

On arrive au petit square Albert Girbal. C’est le nom d’un Espalionnais né le 19 septembre 1874, dans une maison voisine du Pont Neuf. Après une carrière militaire, couronnée par les galons de capitaine et la croix de la légion d’honneur, il entrait à la mairie de Montpellier. Adepte fervent du félibrige, il était le capistol du "Grelh rouergat". Amoureux de sa terre natale, il la chantait avec saveur dans le parler de son terroir. Les foules du Rouergue et de Paris ont applaudi son œuvre maîtresse "Lou moriatgé de Mossu Buffet" et "L’éfon dé Buffet". Outre ces deux vaudevilles, il a décrit en vers harmonieux les charmes d’Espalion et de ses alentours.

On embrasse alors une magnifique vue sur le Foirail. La promenade sur les bords du Lot, à l’ombre d’une allée de platanes centenaires constitue un vrai plaisir.

On peut aussi s’asseoir sur un banc et admirer au calme la statue du scaphandrier, réalisée en hommage aux inventeurs espalionnais Benoît Rouquayrol et Auguste Denayrouze, pères du scaphandre.

Elle est l’œuvre d’Éric Valat, un artiste ruthénois qui s’est inspiré du capitaine Némo. La statue du joueur de quilles, un buste de Joseph Vaylet, et la statue se trouve également sur ce site qui connaît une belle animation. Il comprend notamment un jardin public avec des jeux pour enfants, une aire de sport pour les adolescents. On y trouve un stade d’entraînement, des courts de tennis, la piscine municipale, un camping, et il est fréquenté par les joueurs de quilles et de pétanque.

Ce lieu privilégié abrite diverses manifestations comme l’International de pétanque, le salon des antiquaires, des concours de quilles, le tournoi de tennis… et des familles venues pique-niquer.

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