VIDEO - Aveyron : le Saint-Affricain Muech sort un tube de l'été funky, acide et écolo

  • Un clip saint-affricain, funky, acide et écolo
    Un clip saint-affricain, funky, acide et écolo Capture d'écran
  • Un clip saint-affricain, funky, acide et écolo
    Un clip saint-affricain, funky, acide et écolo Capture d'écran
  • Un clip saint-affricain, funky, acide et écolo
    Un clip saint-affricain, funky, acide et écolo Capture d'écran
Publié le , mis à jour
Monsieur l'Ouïe

"J'aime ma planète avec sa plage de plastique" : du funk, de l'humour, du cynisme et des Claudettes, quoi de mieux pour danser sous la canicule ?

Le tube ou le Youtube de l'été va-t-il être aveyronnais ? Toujours est-il que le clip de Muech a de quoi faire remuer les popotins. Il s'appelle "I love my planet with plastic beach" et a été posté sur Youtube le 21 juillet et Laurent Puech (alias Muech) définit cette chanson comme un "clip funky groove dénonçant pollutions et changement climatique à travers les pérégrinations écocides d'un winner financier".

Tourné à Saint-Affrique et dans l'Hérault

Originaire de Saint-Affrique mais vivant aujourd'hui entre Limoges et  l'île d'Oléron et ne faisant "pratiquement plus que de la musique", Muech a retrouvé pour la réalisation de ce clip un autre Saint-Affricain habitant Montpellier et versé dans le cinéma, Greg Auzuech, qui avait usé ses fonds de culotte avec lui sur le même banc de l'école.

Voici la genèse : "Lolo m’envoie tous ces morceaux, raconte Greg, et quand j’ai reçu celui-là je l’ai rappelé direct et lui ai dit mec, t’as Ze le tube !". Et le voilà qui passe en surmultiplié pour en tirer un clip : "Réécrire la fin du morceau (...), le travail de production, l’écriture/scénarisation de la vidéo, la recherche des costumes..." et des figurants. Une "histoire humaine" avec force figurants joyeux de s'embarquer dans cette délirante galère : des surfeurs échoués, des Claudettes ou plutôt des Georgettes, des manifestants contre la surpêche, des golden boys, des pin-ups... etc.

Et plus encore pour Greg : ajouter des cuivres au morceau, puis la réalisation du clip même, le cadre, mise à plat tous les soirs de tournage pr ne rien oublier les lendemains car pas d’assistant ni scripte, le montage, la colorimetrie, le mixage, sa mise en ligne...

"On a tourné le clip début juillet, en cinq jours, à Montpellier, Saint-Affrique, sur la route du cirque de Navacelles, à Palavas-les-Flots... A Sète aussi, mais on a eu peur de se faire scalper par les pêcheurs quand on manifestait devant leurs bateaux !", se souvient Muech.

Un tournage éclair, mais très intense : "Greg était très rigoureux : on n'avait même pas le droit de boire une bière pendant le tournage, alors qu'il faisait 46°C dehors à Montpellier, et même 60°C en studio sous les projecteurs ! C'était mentalement très éprouvant", s'amuse aujourd'hui Muech.

Après montage, il reste donc ce clip plein de jus et "engagé", tout autant dans la préservation de la planète que dans l'humour caustique, quelque part entre Claude François et Raoul Petite.

Et bien dansez maintenant !

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?