Pétanque : Tronche enfin reine d'Espalion
La finale du concours triplette féminin de l'International d'Espalion s’est disputée ce lundi 8 août au soir, sur les bords du Lot et a consacré l’équipe composée de Jessica Tronche, Océane Bodenghiem et Émilie Vignères.
Après le légendaire Marco Foyot et sa formation dimanche soir, Jessica Tronche et ses coéquipières ont ajouté leurs noms au palmarès vierge depuis 2020, covid oblige, de l’International d’Espalion. Devant environ 150 personnes et un public moins nombreux que la veille pour acclamer le roi Foyot et malgré un léger petit vent, la fraîcheur s’est fait attendre dans la cité du scaphandre. Il était écrit qu’en plus du mental, il faudrait un physique solide pour être consacrées “reines d’Espalion” et venir à bout de la canicule sévissant sur l’ensemble du pays.
Après deux finales perdues sur les bords du Lot
Trois ans après la triplette composée de Sandrine Harlem – Anna Maillard – Daisy Frigara, les dernières vainqueures (2019), les deux filles de Rumilly (Tronche et Vignères) et la Calvadosienne (Bodenghiem) tout juste âgée de 18 ans, se sont donc installées à la table des grandes. La pointeuse Tronche a vaincu le signe indien. Elle, qui s’était inclinée en finale en 2009 et en 2018. Grâce aussi à leur fraîcheur après avoir infligé des défaites à 3 en demie et en 8es, et à 5 en quarts. Rien n’a résisté aux trois équipières évoluant en rouge hier, sur le carré d’honneur.
Ni même la Malgache Fandia Aubriot, fébrile aux tirs lors de l’ultime partie. 3-0, 3-2 puis 8-2, Tronche-Bodenghiem-Vignères n’ont jamais été inquiétées, terminant par un succès à 4, soit seulement 15 points encaissés lors des quatre derniers tours. « C’est un des plus beaux concours de la saison, en plus je viens de gagner à Palavas. D’autant que c’est impressionnant ici avec la musique, le monde. C’est vraiment génial », a réagi, une fois les lauriers décrochés, Jessica Tronche.
Le public espalionnais était ravi et ne s’y trompait pas en offrant une standing-ovation aux nouvelles championnes. Robert Costes, le patron de l’organisation, pouvait savourer un retour en grâce du désormais plus célèbre concours – a minima – aveyronnais qui a réuni, comme toujours ou presque, tous les plus grands noms de la discipline.
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