Aveyron WorldWide met les petits plats dans les grands pour les retrouvailles

Créateur, avec Stéphane Rouquette, au mois d’août 2014, d’Aveyron WorldWide, Christophe Palous avoue "un rêve un peu fou" : "Que ce réseau, trait d’union entre les nombreux "expatriés" en France et à l’étranger, atteigne, avant la fin de l’année, les 2 022 membres !". Son rêve pourrait bien devenir réalité puisque le compteur affiche 1 775 (la barre des 1000 a été franchie début 2021). Avec des fourmis dans les jambes puisqu’ils sont implantés dans 54 pays et sur les cinq continents : 1 638 en Europe, dont 1 546 en France, 59 en Amérique du Nord, 41 en Asie, 16 en Afrique, 10 en Océanie, 9 en Amérique du Sud, 2 au Moyen Orient. Visiblement, quand ils quittent l’Hexagone, les Aveyronnais préfèrent pousser plus loin que le Vieux Continent...

Comme ils n’ont pas coupé le cordon, ils rentrent ainsi régulièrement au pays, souvent l’été. L’occasion pour les deux fondateurs d’Aveyron WorldWide de servir quatre soirées en août autour d’une table. "Une tradition bien ancrée puisque, malgré la pandémie, ces rencontres ne se sont jamais arrêtées", se réjouit Christophe Palous. Une poignée des ambassadeurs du département se sont retrouvés la semaine dernière pour le premier des quatre repas programmés cet été.

Après Millau, Arvieu, ou encore Pont-de-Salars, ils sont passés à table à Rodez. Alors que Le Kiosque a été leur point de retrouvailles à maintes reprises, ils ont pris leurs quartiers, pour la deuxième années, au Bistrot Guinguette. Les deux premiers auront lieu là, le troisième probablement à Villefranche- de-Rouergue, à l’initiative de Delphine Palissot, et le dernier n’est pas fixé géographiquement.

Ayant franchi les frontières, pour ceux qui sont à Hong Kong (Eric Mayer), au Sénégal (Anne Foulquier), en Belgique (Marjorie Unal), venant de Toulouse, Paris ou Marseille, une bonne vingtaine de membres d’Aveyron WorldWide ont pris plaisir à se retrouver à Rodez. La plupart d’entre eux vivaient leur baptême et ont tout de suite été séduits par la formule. Tant et si bien que le baisser de rideau de la soirée a été tardif pour tous, même très tardif pour certains...

Christophe Palous et Stéphane Rouquette, dont "le rêve un peu fou" est de "dresser des tables sur le mail de Bourran à Rodez pour souffler les bougies du 10e anniversaire en 2024", en ont profité pour présenter les différentes actualités du réseau : après plusieurs témoignages du Japon (Bernard Delmas), du Sénégal (Sabria Djafar), des Etats-Unis (Vanina Joulin Batejat) ou du Maroc (Emma Bonnefous), suite des visios, sans oublier les repas servis à travers tout l’Hexagone (le troisième de l’année à Toulouse, celui de Noël à Rodez, un certainement à Paris au printemps 2023...). Il a aussi été question d’un projet qui est dans les cartons avec quelques indiscrétions de la part des deux fondateurs. Mais chut !..