Football : Antoine Valerio (Rodez) aura l’occasion de montrer tout son potentiel contre Nîmes

 

Vous vous apprêtez à disputer un match contre votre ancienne équipe, Nîmes. C’est un moment particulier pour vous ?

Un peu, oui. C’est un retour au club où j’ai passé trois saisons, donc oui c’est un moment particulier. J’ai hâte de jouer ce match.

Que représente Nîmes pour vous ?

Beaucoup de choses. C’est le club qui m’a permis de jouer dans le monde professionnel. Ce n’est pas le club où j’ai été formé (au Stade Bordelais, NDLR), mais mon club de post-formation, où j’ai passé trois bonnes années.

Je n’ai pas de famille à Nîmes, mais je garde quelques attaches là-bas au sein du club, même s’il y a beaucoup de joueurs que j’ai connus qui sont partis. Je n’ai donc pas trop pu donner d’informations à mes coéquipiers sur Nîmes malheureusement (rire).

Pensez-vous pouvoir faire abstraction de votre passage à Nîmes sur le terrain ?

Je vais aborder ce match avec beaucoup d’envie, comme toujours. Je vais retourner au stade, revoir quelques joueurs avec qui j’ai joué, donc ça va changer un petit peu la donne par rapport aux autres matches. Mais mon envie de gagner ne va pas changer, que ce soit contre Nîmes ou un autre adversaire. C’est un match de Ligue 2, et on y va pour s’imposer.

Votre équipe vient de perdre contre Bordeaux (3-0). Comment analysez-vous cette défaite ?

C’est vrai que ce n’était pas un match facile contre Bordeaux. Après, c’est une équipe qui descend de Ligue 1, avec beaucoup de joueurs de qualité. Ce n’était que le deuxième match. Contre Quevilly, on a fait un match solide défensivement, lors duquel on prend un point à l’extérieur. Il ne faut pas mettre le feu et dire que c’est compliqué. La saison est longue. On va rebondir.

Comment le groupe a réagi après cette défaite ?

Il y a eu de la frustration et de la déception évidemment, car on a perdu un match et qu’on est des compétiteurs. Mais tout le monde est resté concentré sur la saison. Ce ne sera pas la seule défaite de l’année.

C’est important de gagner contre Nîmes pour ne pas laisser le doute s’installer ?

Ce n’est pas forcément une question de doute. On joue tous les matches pour les gagner, quoiqu’il arrive.

Vous n’avez pas encore acquis une place de titulaire régulier cette saison. Comment analysez-vous ce début d’aventure avec le Raf ?

Je me fais ma place petit à petit. Je gratte du temps de jeu. Le coach m’utilise comme milieu offensif. Je fais mes minutes quand il a besoin de moi. Que je joue 20 minutes ou 90 minutes, je me prépare à 100 %.

Comment vous sentez-vous dans le système en 3-5-2 ?

Vraiment bien. Le coach m’a beaucoup parlé pour que je m’adapte vite au système, que je ne sois pas perdu et que je comprenne ce qu’il attend de moi. Je me sens bien.